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 On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres.

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Cloi Keirk
    I'm the devil princess The horror child

Cloi Keirk


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citations : Est-ce le coup, ou le fait qu'il soit porté qui nous blesse ?

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MessageSujet: On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres.   On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres. I_icon_minitimeMar 13 Juil - 2:15

On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres. Victor01 On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres. L36f03a190000_1_16544
Lou & Tobias


On devrait essayer d'être heureux. Ne serait-ce que pour donner l'exemple
- Prever
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C'est vrais que cette phrase, on pouvait un peu la voir comme on vouler. Comme n'importe quel adage, aphorisme, dicton. Pour Cloi chacune de ces phrases de moral avaient un contre sens, une autre facette, une devant et un derrière. Pour le blanc, il y a le noir, vous suivez ? Venait donc regarder d'un peu plus près le principe d'un téléphone portable. Oh ! Mais on manquait à tous les devoir ici. D'abord présentons la scène.
Un espace vert digne du parc floral de Paris était parcouru de divers promeneurs. Il y avait des joggeurs dans un coin, short fluo et baskets blanche au point. Quelques jeunes cloutés sur leurs skates, et la casquette à l'envers un groupe de garçons aux jeans dix fois trop grand discutaient en rigolant très fort. On devinait clairement qu'il s'agissait là d'un lieu de rencontre ou de solitude détendue. Que les habitants d'Edimbourg aimaient à se reposer ici. Peut-être des étreintes le dos appuyer contre un arbre était refrain. La sève coincée sur le dos du chemisier restant seul preuve de ce clandestin échange amoureux.
Une jupe multicolore se soulevait, un volant après l'autre comme un millier d'ailes de pantalon. Contre le corps du gracieux insecte, un body noir à demi caché sous un gilet sans manche de cachemire ivoire. Mais y avait-il quelqu'un derrière cette carapace de bébête étrangement ailées ? Une jolie blonde marchait avec une extrême lenteur sur le rebord d'un chemin. Un sac aux fleurs colorées était négligemment jeté en travers d'une de ses épaules. Ballottant à l'intérieur les habitants bien typique se disaient bonjour entre rouge à lèvres et serviette hygiénique. Dans sa main moite, une boite grise de quelques centimètres. Oh un portable. Elle tripotait, le tournait et le re-retournait entre ses doigts. L'observant comme un objet de tentation et de malédiction. Se sentir seul, tellement tellement seul. Le répertoire vide. Qui appelait ? C'était bien vrais au bout du compte, pas de numéros, pas d'appel. On pouvait bien avoir cette merveilleuse mini machine de communication à distance. Si on avait pas d'adresse on avait pas de maison. Et là, c'était monstrueusement pareille...
Finalement elle tape un numéro au hasard. Quelque part dans le monde, une mélodie retenti dans un aiguë métallique. Gling gling ça tinta délicieusement dans la poche d'une société de téléphonie. Une voix glissa finalement sur les ondes électriques des poteaux. Le réseaux était saturé de suppliques à l'eau, allo ? Cloi sourit, son sourire était d'enfance bafoué, shooté. Et des syllabes se formaient, elle balança un au secours à cet inconnu du bout du fil. Biensure elle raccrocha juste après, numéro masqué. Pas vue, pas dit. Pas prit. Le ciel était d'une clarté éblouissante pour ses yeux de droguée. Pourtant, pourtant poupée ton temps était compté. Rompre ta solitude, trouvait ton désir si profond. Voila tout ce qui te restait. Tout ? Aie quelle tranchante réalité. Sentant ses poumons se serraient à cette idée, elle appela, n'importe qui. Encore et encore. Avant même de réclamer une bouée, on avait raccroché. On l'avait près-noyée. Pas facile de s'accrochait à l'écume des vagues. Oh hé du marin, tu vas le lâcher ton putain de radeau ? Au dixième appel déjà elle était bien loin de la terre ferme. le sable qu'elle avait dans le nez, sable blanc des caraïbe ? Pas bien sure ça... Arrêtée près d'un arbre, une effluve agréable approchait de sa sensibilité nasale. Doucement, comme pour ne pas casser un film invisible de protection sentimental, elle tapa un onzième numéro. Il y eu un temps très long où rien ne se passa. La tonalité lui vrillait les tympans plus fort que les cloches de Notre-Dame. Puis, alors qu'un jeune homme brun passait devant ses yeux de chocolat fondue, ça décrocha. Il avait arrêté un seconde de marchait, ne sembler pas vraiment avoir remarqué la blonde. Il dit d'une voix intriguée, alors qu'elle déjà savait.

Tobias - Allo ?

Le destin l'avait ainsi choisi. Crétin de créateur qui tout à coup avait mis son jeu à ses pieds. Sous son nez, l'inconnue avait décroché au moment où elle appelée. Et sa voix résonna en double au oreille de la gamine peroxydée.

Cloi - Vous auriez une bouée ?

Le regard relevé vers lui, elle attendit une réaction. Se disant que très certainement il aller la traiter de folle et partir en courant, elle ravala l'acide qui lui ronger la gorge. Folle. Vue d'où elle venait. C'était bien plus que normal. Non ?

( Oj: désolé que ce soit aussi nul ><. J'ai toujours du mal avec les début de topic )
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Tobias James
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MessageSujet: Re: On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres.   On devrait faire semblant d'être heureux, ne serait-ce que pour tromper les autres. I_icon_minitimeJeu 15 Juil - 15:47

CHAPITRE PREMIER - vous savez quoi? la détresse, elle a pas de conversation.

Je me suis toujours baladé dans la vie comme dans un supermarché. Passons de rayon en rayon à la recherche de quelque chose. Quoi exactement, je ne le sais pas. Peut-être d’un mode d’emploi qui me dirait comment je dois vivre. Peut-être d’une illusion qui me bercerait assez longtemps pour que j’y sombre complètement. Ou peut-être, tout simplement, une main tendue vers l’inconnue. Une main digne de confiance. Cette main qui ferait de ma vie quelque chose de censé. Quelque chose de vrai. De réel. De tangible. Au lieu de cela, ma vie n’est qu’un doux rêve. J’avance doucement, péniblement même. Chaque pas semble être une chute ; une chute douloureuse dont je peine de plus en plus à me relever. La vie c’est qu’une vaste connerie. Mais au fond, on s’en fout, pas vrai ? On vie tous comme des animaux en cage en quête de vert pâturage, de liberté perdue. Mais personne ne bouge son cul pour y parvenir ! Je ne comprends pas la vie, je ne comprends pas les gens. Je rêvais de liberté, je l’ai apprivoisée. Je rêvais de bonheur, je m’en rapproche chaque jour un plus. Suis-je anormal ? visiblement, je n’ai pas été fondu dans le même moule que toutes ces personnes peuplant une planète délavée de toute humanité. J’avance avec le cœur vide et les pieds lourds. Je ne sais pas où je vais et je ne suis pas sûr de savoir où je veux aller. Après tout, l’inconnu n’est qu’une porte ouverte pleine de mystère. Et le grand choix réside dans l’accomplissement de tout cela. Oser, tenter, y aller et voir ce que tout cela cache. Ou simplement ne plus y songer, avancer, et peut-être le regretter. La vie est courte, je ne devrais pas hésiter. Le choix devrait être simple et pourtant, il me semble si cornélien.

Je me balade dans un parc fabuleux et j’ai la tête oppressée par toutes ces pensées ridicules. J’aurais aimé profité du paysage. Marcher, marcher et encore marcher. Jusqu’à en perdre haleine. Je veux vivre une vie à cent à l’heure, vivre une vie de rêve. Une vie qui ne serait pas celle que je mène actuellement. Mais en même temps, j’aime bien ma vie. Mon job est parfait. J’adore aller au café et servir toutes ces personnes souriantes et rayonnantes. J’adore vivre les moments importants de leur vie. J’adore les enfants qui déjeune sagement et ceux qui repartent en laissant la table en bordel. J’adore repasser derrière eux ; car il représente la candeur, le bonheur et la simplicité. Je déteste les parents qui leur hurlent dessus. Ils prétendent qu’ils leur font honte. Ils ne comprennent. C’est eux qui devraient avoir honte de brider ainsi la liberté. J’adore mon job, tellement que mes jours de congés sont pénibles. Aujourd’hui encore j’en ai la preuve. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas où aller. Errer m’ennuie. Alors, je m’assois tranquillement sur un banc. Je ferme les yeux un intense et respire la fraicheur de l’air. Je suis bien. Tout est calme. Paisible. J’aurais du faire cela dès le début. Cependant, il m’est impossible de tenir en place plus de deux minutes ; comme toujours, je me sens coincé dans un espace-temps plein de contraintes. J’ouvre les yeux et commence à détailler tous ces êtres du regard. J’aime observer les gens. De pâle copie de l’infini. Quelque chose de vaste, de crédule et d’ignorant. Dans son monde, on ignore tout sur tout puisque la vie ne répond pas à tout. Mais tous ces êtres… Ils pensaient avoir la science infuse. Avoir une réponse à toutes les questions. Mais ils avaient tort. Et plus qu’ils ne le pensaient.

Et soudain, mon regard se posa sur cette toute petite princesse de chiffon que le vent menaçait d’emporter. Elle était différente. Elle ne semblait ni dédaigneuse, ni heureuse, ni en vie. Elle était juste là ; encrée dans un univers sans foi. C’était étrange comme certaine personne vous accroche et vous pousse à suivre leur chemin. C’était bizarre de constater que le monde n’est pas constitué que de simple copie d’un seul et même être à l’effigie d’un dieu inconnu. Tout en elle criait à l’aide et pourtant, rivée sur son téléphone portable elle semblait composer des tas de numéros. Comme s’il avait des tas d’amis. Des tas de gens comme elle qui pouvait la comprendre. Je me mis debout et doucement la suivant, sans qu’elle ne puisse prendre garde à ma présence inopinée. Elle m’intriguait. Tout le monde m’intriguait mais cette passion pour son téléphone portable jurait avec sa personne et c’était ce que j’avais envie de comprendre. Je déteste les téléphones portables. Je déteste le téléphone tout court. Les conversations sont privées de toute vitalité… Pourtant, j’en avais acheté lorsque j’avais reçu ma première paye. Je voulais faire comme tout le monde. Être comme tout le monde. Et pouvoir me laisser le temps de changer de direction. J’essayais de me trouver une excuse pour cet achat bidon lorsqu’il se mit soudain à sonner. Surpris, je m’arrêtais. Interdit, je regardais la petite boîte qui caressait mes tympans de sa mélodie ringarde et immonde. Et finalement, sans plus de cérémonie, j’appuyais sur le fameux bouton vert. « Allo ? ». Simple et stupide réplique. Celle que tout le monde balance. N’importe quoi, je me ferais presque pitié. Je déteste agir comme tout le monde et cet engin… Je savais que je n’aurais pas du l’acheter.

« Vous auriez une bouée ? ». Je ne connais pas cette voix. Je ne l’ai jamais entendue et pourtant, je crois savoir d’où elle vient. Elle me semble toute proche. Pensez-vous que le hasard fait bien les choses ? Je n’ai jamais cru au destin, par conséquent, ça ne doit être qu’une pure coïncidence. Et je ne sais pas quoi répondre à cette fille. « Non. ». C’est la seule réponse que j’ai à lui offrir. Je n’ai pas de bouée. Je raccroche. Inutile de dépenser du fric inutilement alors qu’elle à deux pas de mot. Je m’approche d’elle. Lui offre un sourire. « Non. A force de me noyer, je les ai toutes utilisées. » ; Je me vends comme un naufragé que la mer a recraché et peut-être que j’en suis un. Je ne sais pas. « Tu veux qu’on cherche ensemble ? ». J’ai des idées bizarres parfois. Je ne la connais pas. Je devrais la prendre pour une folle. Et pourtant, j’ai l’impression de la comprendre. Mon monde n’est pas le sien, mais ils se frôlent tellement que je perçois les effluves de sa tristesse. Je ne suis pas du genre à laisser tomber les gens ; même si je ne les connais pas. J’suis profondément con, je m’en rends compte. Mais j’emmerde le peuple, je suis comme je suis. Naïf, incompris mais en vie.

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