Elionore I. Cavendar
Messages : 3 Date d'inscription : 18/07/2010 crédit : avatar ; (c) Undisclosed Desire
| Sujet: elionore ♠ les drogues nous ennuient avec leur paradis. Dim 18 Juil - 15:08 | |
| ♠ âge : vingt-trois ans ♠ nationalité : britannique ♠ profession (études) : étudiante en architecture ♠ orientation sexuelle : hétérosexuelle ♠ groupe : the deaths have a soul no way to be « Maintenant tu vas tout expliquer au gentil monsieur, d’accord ? » L’inspecteur dévisagea l’enfant auprès duquel il s’était accroupi. L’espace d’un instant, on put lire sur son visage consterné un peu d’humanité, de la pitié pour ce petit être pitoyable et souillé. Il était jeune et insouciant et le cas d’Elionore Isolde Cavendar l’avait profondément ému silencieusement. Il lâcha alors la petite main frêle de la gosse qui lui avait semblée si minuscule comparées aux siennes et lui adressa un sourire chaleureux, qui ne la fit pourtant pas réagir. Elle restait droite, stoïque et n’avait pas bougé un cil depuis qu’elle avait pénétré les portes vitrées du commissariat de police de Gravesend. Ses grandes sphères grises lui servant d’yeux observaient l’endroit avec anxiété, comme si elle cherchait une faille qui lui aurait servie à s’échapper. Son comportement animal et primitif avait interpellé le psychologue Harry Howard, qui s’était donc naturellement proposé afin d’accueillir la jeune patiente. Le rendez-vous avait été fixé le jeudi même. « Bon. Je dois y aller. Tu verras le docteur Howard est très gentil. ». Le jeune policier se releva. Avant de quitter la pièce, il s’assura que la fillette avait bien comprit ses consignes et il resta planté là. Il aurait voulut partir mais une force invisible l’en empêchait. Abandonner cette gosse lui était impossible. Elle avait déjà beaucoup souffert et il jugeait qu’il était désormais la personne à qui elle attribuait un minimum de confiance. Alors il attendit patiemment que Harry Howard la prenne en charge, lui jetant des coups d’yeux protecteurs et paternels. Il se souvint encore du regard que lui avait jeté l’enfant juste avant d’entrer dans le bureau du docteur. En regagnant son véhicule, il était resté confus quelques minutes avant de tourner enfin le contact et de s’éloigner du parking, non sans regrets. L’affaire avait fait beaucoup piailler les mauvaises langues et les journaux locaux s’en étaient donnés à cœur joie. Ce n’était pas tous les jours qu’un fait divers d’une ampleur pareille se déroulait dans la petite communauté paisible et monotone dans laquelle vivaient les habitants du quartier sud de Gravesend. La semaine dernière, madame Lowe avait allumé la télévision, comme elle le faisait chaque matin en beurrant sa tartine de confiture aux abricots. Elle n’eut pas le temps d’engloutir celle-ci qu’elle glapissait déjà au plafond en entendant la jolie blonde de canal 5 annoncer les nouvelles. Une fusillade suivie d’une altercation avec les autorités s’était déroulée la nuit même. Bilan ; deux morts. Apparemment, lors d’un contrôle d’identité, un pick-up rempli de haschich avait été arrêté. Les deux hommes à son volant étaient armés et n’avaient pas hésités à faire feu. La lune avait alors laissé place à l’aube, certainement effrayée par le spectacle dont elle avait été témoin. Les premiers rayons du jour en avaient été estomaqués. La scène macabre imprégnée d’une telle violence ne pouvait laisser indifférent. Particulièrement pour une fillette de huit ans.
Elionore pénétra dans le cabinet du psychologue. Elle n’avait que huit ans mais elle n’était pas bête. Si on aurait fait croire à un autre enfant qu’il s’agissait d’une salle de jeu, il l’aurait probablement gobé. Mais pas Elionore. Elle savait que cet endroit dégageait une aura néfaste, aussi décida-t-elle de rester au garde-à-vous. Le blanc lumineux des murs bourrés de certificats de récompenses, les crayons parfaitement taillés et classés par taille comme ceux du directeur de son école, les volets à semi dévoilé laissant onduler leurs ombres sur les chaises de cuir moelleuses qui faisaient face à un bureau ordonné. Tout cela avait mit la puce à l’oreille de la gosse qui se tapissait dans son coin, étrangement mal à l’aise à cet environnement propret et délicat. Harry Howard l’invita à s’installer sur une de ces chaises. Il eut un mal fout à convaincre la petite fille qui hochait d’un signe de tête négatif à chaque nouvelle tentative du psychologue à l’asseoir. Tant pis, elle resterait debout. « Alors, comment vas-tu, petite ? On m’a dit que tu t’appelais Elionore. C’est très joli comme prénom, Elionore. ». Elle resta silencieuse, se contenta de considérer le docteur étrangement avant de battre des cils devant cet imbécile qui s’extasiait sur un simple nom. Légèrement déstabilisé, Howard remonta ses petites lunettes rondes en toussotant. « Je comprends, tu es un peu timide. Maintenant je vais te poser quelques questions, d’accord ? Qu’aimes-tu faire lorsque tu as du temps libre ? Est-ce que tu pratiques un sport, que tu affectionnes particulièrement, est-ce que tu comprends ce que je veux dire ? » Nouveau silence, nouveau regard et nouveau toussotement inquisiteur. « Non ? D’accord. Je vois. Ta maîtresse d'école m’a dit que tu dessinais beaucoup. Que dessines-tu ? » Face à un nouveau mutisme de la part de l’enfant, Howard saisit son plus beau stylo et griffonna deux ou trois indications sur son calepin. Entre autre ‘‘ absence de réactions, le sujet reste indifférent ’’ ou ‘‘ le sujet semble plus préoccupé par son environnement, mes tentatives d’approches demeurent un échec ’’ Après plusieurs minutes durant lesquelles l’expression ‘‘ un ange passe ’’ se justifia pleinement, Howard redressa sa petite tête chauve et quelque peu irritée par son programme qui n’aboutissait à rien pour l’instant. Il laissa tomber la liste de questions dont il disposait et plongea son regard dans celui de l’enfant. « Ecoute, petite. Nous savons tous les deux que tu as un problème gênant n’est-ce pas ? Alors, si tu veux que je t’aide, il faut que tu y mettes du tiens, d’accord ? » Cette fois-ci, Elionore se mordit les lèvres un instant. Elle jeta un regard interloqué au docteur qui ne put s’empêcher de se sentir transpercé devant les yeux fixes de la fillette posés sur lui. « J’ai pas de problèmes, monsieur. Tu dis n’importe quoi depuis tout à l’heure et tu m’ennuies ! Mon papa il me dit que les gens ennuyant, il faut pas faire attention à eux parce qu’ils apportent que des catastrophes. Il dit aussi que ma maman, c’était une pétasse et une vilaine et que pour toutes les madames c’était pareil. Je sais pas ce que t’as dis ma maîtresse mais faut pas l’écouter, tu sais, monsieur. Mais mon papa il est mort, des méchants monsieurs lui ont tirés dessus avec des pistolets ! Tu peux pas dire que c’est pas vrai parce que j’y étais. Alors j’ai pas envie de ton aide ! Je veux le gentil policier de tantôt. » Si il en aurait eut le temps, Howard aurait réprimandé le langage outrageux sorti d’une si jolie bouche, mais au lieu de ça, il fronça les sourcils et son visage prit une expression des plus sérieuses là où chaque adulte aurait vociférer. Elle parlait de la mort de son père avec un tel détachement. D’un côté, il n’y avait rien de réellement étonnant. Les valeurs de la progéniture d’un dealeur toxicomane comme Bill Cavendar ne pouvaient être qu’immorales. Les bases de l’éducation de la fillette semblaient avoir été conçues sur l’anarchie et l’individualisme. Il ne fallait pas rêver ; amour et sincérité avaient chu et les foyers similaires à la famille modèle des séries télévisées n’étaient plus. « Dis-moi en plus » « Ben c’est pas compliqué ! Faut que je fasse un dessin ? Spencer, mon grand-frère, il m’a raconté que maman était partie quand j’avais quatre ans. ‘Paraît qu’elle avait encore un bébé dans son ventre. Maman, elle était gentille pour le peu de souvenirs que j’ai d’elle. Elle venait dans ma chambre tous les soirs me faire des bisous et des câlins et elle me faisait promettre un tas de choses mais ça j’ai jamais compris pourquoi. Des fois elle pleurait et je la consolais. Elle me disait que j’étais trop petite pour comprendre. Mais je suis pas bête. Même si elle faisait semblant, je sais que papa il était méchant avec elle. Je l’entendais crier dessus en disant qu’elle était une garce alors je me bouchais les oreilles plus fort. Elle lui disait d’arrêter, que Spencer m’a dit, mais il continuait encore plus fort. Spencer il était grand, il pouvait voir ce qui se passait. Maman saignait et elle avait plein de cicatrices sur les bras, à cause des coups de ceintures et du vase qu’il avait cassé dessus. Un jour, mon grand-frère à essayé de protéger maman mais il s’est fait battre aussi. Papa il était trop fort. Alors maman, un soir, elle est venue me donner des bisous comme d’habitude et j’ai entendu la porte claquer. Puis je l’ai plus jamais revue. Alors j’ai grandis avec Papa. Il a pas toujours été très gentil avec moi, surtout quand il sentait très fort le whisky. J’ai encore la marque de la fois où il a écrasé sa cigarette sur ma cuisse, tu veux voir ? » Comment réagir devant un tel récit ? Après plusieurs années de carrière, Howard resta silencieux et c’était bien une des seules fois où il perdait son habituelle éloquence. Les enfants étaient parfois plus incompréhensibles que les adultes maniacodépressifs qu’il recevait quasiment chaque semaine sur ce même siège. Ils vivaient dans leur bulle, insouciants de tout ce qui était bien ou mal. Une innocence si pure.
♠ « Putain ! Bailey tu fais chier là. Passes moi du feu, d’ailleurs. » Elionore a seize ans. Elionore s’amuse. Ses jeux ne se résument plus à une girafe en peluche. Bien plus ridicules, de petites pastilles multicolores aux vertus bienfaisantes firent leur apparition dans la vie de débauche de la demoiselle. Une petite bleue pour oublier, une rose pour ne plus pleurer, une orangée pour s’esclaffer. L’extasy était un stupéfiant devenu culte dans le groupe d’amis d’Elionore. Qui aurait cru qu’une petite gélule d’apparence si inoffensive aurait pu stimuler de telles réactions. En bonne jeune fille, Elionore possédait aussi des jouets : les garçons. La demoiselle était jolie et elle le savait. Elle jouait énormément de son physique. Ses jolis yeux espiègles et mystérieux, un peu trop maquillés envoûtaient, son ondoyante chevelure, noire comme le plumage d’un corbeau, ses hautes pommettes rosées et des lèvres joliment ourlées. Si elle n’éblouissait pas, elle charmait, ce qui avait son avantage. Sa silhouette fine et ses formes plaisaient. Et particulièrement à Bobby. Bobby – ou Bob – était en quelque sorte le dealeur de la bande. De quatre ans l’aîné d’Elionore, il n’était pas méconnu des commissariats de police pour consommation de produits illicites sur la voie publique. Mais ça, Bobby s’en foutait. Ce qui lui plaisait, c’était s’éclater sur sa guitare pourrie volée à un clodo, pas loin de la Gare d'Ebbsfleet International. Il était doué mais il était impensable qu’il perce dans la musique ; son inexpérience et son comportement factieux ne l’aurait de toute manière conduit nulle part. Alors il poursuivait le fil de sa vie, monotone et insipide dans l’espoir de saisir l’opportunité tant attendue. Par malheur, cette dernière ne daignait pas se montrer, Bobby pouvait toujours attendre. La patience était une vertu qu’il ne possédait probablement pas. Dans la file d’attente, le jeune homme s’était trouvé une compagne idéale répondant au nom de drogue douce. Néanmoins, au fil du temps, drogue douce devenait de plus en plus ennuyeuse et dénuée d’intérêt. Il avait dans ses projets de la laisser tombé en quête de sa sœur jumelle, sa totale opposée, dites drogue forte, vulgaire et violente. Il espérait trouver dans les tourments de la belle les sensations tant désirées. Bailey était la plus jeune. Mais également la plus jolie. Son apparence angélique aurait parfaitement collé aux vitraux chrétiens que l’on trouvait un peu partout dans les églises. La vierge personnifiée. Elle avait quatorze ans et déclarait ne pas toucher aux drogues, sauf au joint de temps à autre. De toutes façons, même si elle aurait essayé de se piquer, ils l’en auraient tous empêchés. Elle était la petite princesse sur laquelle chacun veillait minutieusement. Tous s’interrogeaient quant à la présence de cette poupée de porcelaine en ces lieux de déchéances. En y réfléchissant à deux fois, la réponse était toute simple ; Oliver. Il était le frère de Bobby, n’était pas particulièrement attirant avec sa minceur épouvantable et ses joues creuses, il s’avérait pourtant être un philosophe né. Un peu timide, il avait tout de suite séduit Bailey qui n’avait d’yeux que pour lui mais il n’avait jamais répondu à ses avances sous prétexte qu’elle était trop jeune et innocente. « Et mon cul c’est du poulet ? Je lui en foutrais moi de l'innocence. » répondait la jeune fille, offensée. « Non, sérieux, Eli, je ne suis pas assez jolie pour lui tu crois ? » Et commençait un long discours sur le pourquoi du comment Oliver résistait aux charmes divins de la gamine. La plupart du temps, Elionore s’évadait spirituellement entre deux reproches. Ce n’était pas sont truc. Mode, stras et paillettes, ce n’était que du vent. Contrairement aux apparences, Elionore était une jeune fille qui avait les pieds sur terre. Ce qui restait incompréhensible, au vue de l’éducation qu’elle avait reçut de ses huit ans jusqu’à lors. Elle avait été expatriée dans un collège chrétien pour jeunes filles. Autant dire qu’elle se fit rapidement un nom ; Elionore Isolde Cavendar, le suppôt de Satan, sorcière, démone… Cela la faisait doucement ricaner. Elle prenait un malin plaisir à faire croire qu’elle était d’origine juive, en se promenant en chantant à tue tête la venue de Hanoucca. Une fois, elle avait fait croire à la mère supérieur que sa voisine de dortoir était possédée par un démon. La venue d’un exorciste à deux heures du matin l’avait littéralement fait exploser de rire. Ces délits mineurs occupèrent une grande partie de son passage à l’enfance à l’adolescence. Suite à ça débutèrent les choses sérieuses. Elionore faisait le mur chaque samedi et mercredi d’où elle revenait saoule et plausiblement shootée. Ce n’était pas comme si l’administration scolaire n’était pas au courant mais ils avaient optés sur la discrétion. Au fond, ils se réjouissaient tous du départ d’Elionore. On a dit un jour que les enfants étaient mystérieux et innocents. Il en allait de même pour les adolescents. Cette innocence délurée, ces envies passagères et regrettables, la pulsion méconnue un brin mystérieuse de la maturité sexuelle poussait à faire des choses confuses. Telles avaient été les sages paroles de la mère supérieur. Au fond, il se réjouissait tous du départ de la demoiselle.
Jour bénit fut ce dernier. Trois ans plus tard, Elionore et sa coupe à la garçonne, une cigarette coincée entre ses lèvres et son cuir sur ses épaules patientait calmement, assise sur un bac métallique de la gare. Les yeux rivés vers la prochaine destination qu’affichait l’horaire qu’elle tenait fermement entre ses mains. Elle était vraiment décidé à quitté ce bled pourrit. Désormais, elle était clean -bien qu'elle n'ait jamais réellement été accroc - , l’occasion d’en profiter et puis elle avait économisé par mal d’argent pour échapper à cet enfer. Elle comptait aller en écosse, là où se trouvait une partie de sa famille, côté maternel. Peut-être savaient-ils ce qu’elle était devenue ? En grandissant, cette question venait et repartait dans l’esprit de la belle. Une fois elle l’imaginait fauchée dans un HLM avec sa sœur – ou son frère – ou justement, pleine aux as, remariée à un homme immensément riche. Des possibilités inouïes s’offrait à elle mais chacune lui paraissait trop ceci, ou trop peu cela… L’Ecosse n’avait strictement rien de ce qu’elle avait imaginé. Bien qu’elle eut été séduite par ces grands espaces, la population de son immeuble était constituée de cas sociaux importants. Cela ne la choqua pas. Elle avait vu défilé des cas semblables dans ce qui constituait son cercle de connaissances, à Gravesend. Elle préféra chasser l’idée de leur venir en aide, égoïste, préférant se plonger avec acharnement dans ses études. Elle s’était déniché une place au sein d’une école d’architecture. Elle travaillait en binôme avec un certain Calvin. Sa présence l’insupportait. Il était un de ces gosses de bourges manipulateurs et fourbes qui représentaient aux yeux de la jeune femme une tâche dans l’égalité entre êtres humains. Elle qui avait toujours été en harmonie avec la justice sociale… Ils se disputaient énormément mais au final, c’était toujours avec un brin d’ironie qu’Elionore recevait les félicitations des professeurs, au désarrois de son camarade Parallèlement, elle travaillait comme vendeuse dans une boutique de mode. Elle s’amusait à critiquer ces bimbos superficielles à longueur de journée. Ses rapports avec Bobby, Oliver et Bailey restaient restreints. Bailey avait été le seul raccord qu’elle possédait avec ses anciens amis. Elles s’écrivaient souvent. Dans une récente lettre, la cadette confiait que Bobby avait décidé de suivre une cure de désintoxication. Oliver jouait désormais pour un groupe qui désirait se diriger vers les Etats-Unis. Ils sortaient ensemble depuis un an et une histoire de fiançailles – qu’Elionore trouvait ridicule et vouée à l’échec étant donné leur jeune âge - avait fait son apparition. Une nouvelle vie débutait. Une vie paisible et banale.
♠ Mais nous savons vous et moi qu’une vie banale ne peut le rester très longtemps. under the skin ♠ pseudo : morgy ♠ présence sur le forum : 5/7 jours. ♠ où avez vous eu l'adresse du forum ? Par T. ♥ ♠ mot de fin : Y'en a un ? (a)
Dernière édition par Elionore I. Cavendar le Lun 2 Aoû - 21:26, édité 51 fois | |
|
Tobias James
la perfection ♦ propriété privée des parfaits.
Messages : 449 Date d'inscription : 13/04/2010 Age : 32 pseudo : violet, sab. crédit : georgie citations : il faut arrêter de prendre les cons pour des gens.
no way to be ♠ âge du personnage: vingt-deux ans. ♠ activités: garçon de café. ♠ relations:
| Sujet: Re: elionore ♠ les drogues nous ennuient avec leur paradis. Dim 18 Juil - 15:14 | |
| | |
|
Tobias James
la perfection ♦ propriété privée des parfaits.
Messages : 449 Date d'inscription : 13/04/2010 Age : 32 pseudo : violet, sab. crédit : georgie citations : il faut arrêter de prendre les cons pour des gens.
no way to be ♠ âge du personnage: vingt-deux ans. ♠ activités: garçon de café. ♠ relations:
| |
Elionore I. Cavendar
Messages : 3 Date d'inscription : 18/07/2010 crédit : avatar ; (c) Undisclosed Desire
| Sujet: Re: elionore ♠ les drogues nous ennuient avec leur paradis. Lun 19 Juil - 16:01 | |
| | |
|
Arcady Laeddis
petit hobbit joufflu ♦ esprit diplomatique.
Messages : 135 Date d'inscription : 13/04/2010 pseudo : désert • emilie simon crédit : beatnik beast citations : " On devrait toujours être légèrement improbable. " oscar wilde
no way to be ♠ âge du personnage: 19 ans ♠ activités: serveuse dans un bar ♠ relations:
| Sujet: Re: elionore ♠ les drogues nous ennuient avec leur paradis. Ven 30 Juil - 11:44 | |
| | |
|