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 MULDER&SCULLY • because we're all to each other. 'til the day we'll die.

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AuteurMessage
Schuyler Brackenburies
SCULLY
    wild child full of grace

Schuyler Brackenburies


Messages : 73
Date d'inscription : 12/07/2010
Age : 33
pseudo : Emmecie
crédit : tumblr, livejournal & crocodile.
citations : Avec un flingue entre les dents, on ne prononce pas les voyelles

no way to be
♠ âge du personnage: 23 ans
♠ activités: a laissé tomber la fac
♠ relations:

MULDER&SCULLY  • because we're all to each other. 'til the day we'll die. Empty
MessageSujet: MULDER&SCULLY • because we're all to each other. 'til the day we'll die.   MULDER&SCULLY  • because we're all to each other. 'til the day we'll die. I_icon_minitimeSam 17 Juil - 7:44


MULDER&SCULLY  • because we're all to each other. 'til the day we'll die. Tumblr_l5oswa4cIA1qzbzbbo1_500
darko & schuyler
missing somebody is something. missing your other half is so much more


    « Je voudrais un autre verre Alveen, s'il te plaît » que je lance au propriétaire du pub, derrière le comptoir. Je traîne ici parce que je n'ai pas l'habitude de devoir recommence ma vie à zéro. De me refaire un réseau de connaissance pour avoir l'impression de ne pas être seule au monde. Ce serait difficile, même entourée de gens, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose. Ce quelque chose a un nom : Darko. Mon jumeau me manque au point d'en suffoquer. Je n'ai jamais été loin de lui plus de trois jours, et maintenant, ça fait un mois que je suis ici, à Édimbourg, là où notre grand-mère a vécu, y'a des décennies. Pourquoi l'Écosse? Je ne sais pas. Je n'en ai fichtrement aucune idée. J'aurais pu aller en France, en Allemagne, et même en Amérique, mais non, ça ne me disait rien. Je me suis dit que Mulder n'irait pas jusqu'à l'Afrique ou l'Australie si un envie lui prenait de venir me voir. De préférence - et d'infiniment loin - sans le branleur. Je peux pas croire que ce soit un mec qui nous ait séparé, Darko et moi. Je ne veux surtout pas lui donner le mérite d'avoir éclater le dernier noyau familial qui semblait indestructible, un duo inséparable, des jumeaux indissociables « Un autre, gamine? C'est ton... ». Je l'interrompt, après tout, je lui file le pognon, et même si je l'aime bien, Alveen, j'ai besoin d'un verre. J'ai besoin de mon frère. Je compense l'absence du second par l'abondance du premier. Quelque chose comme cette putain d'équilibre, quoique, aucun scotch sur glace ne vaudra jamais une seconde passée avec Mulder « Double, deux fois. Un pour ici, un pour la route ». Je n'ai jamais été du genre à tenir l'alcool, d'aussi loin que je me souvienne. C'est Muldy qui me tenait les cheveux quand je gerbais mes entrailles. C'est lui aussi qui me prenait dans ses bras pour m'assoir dans la douche, m'inondant d'eau froide pour me faire reprendre mes esprits. C'est mon frère qui m'a sorti des emmerdes plusieurs fois, au point d'en avoir une cicatrice et des points de suture. Je m'en suis toujours voulu de ne jamais lui avoir rendu la pareille, même s'il dit que c'est son devoir. Moi, j'ai même pas su comment le préserver d'un branleur qui a aucun scrupule à, alors que Darko en est amoureux, j'en suis certaine maintenant, à coucher avec une autre. Pas n'importe laquelle autre. Moi « T'es bornée la gosse. Tiens, voilà, et efforce-toi de vomir dehors, au moins ». Je passe à peu près trois jours par semaine ici, depuis mon arrivée. Il sait quelle genre de buveuse je suis. Une pathétique petite pute de 23 ans qui s'est tiré de chez elle parce qu'elle savait plus comment échapper au reflet qu'elle a dans le miroir. Je m'enfile un directement, puis me redresse, chancelante. Je mords ma lèvre. Eh bien, ça risque d'être vachement marrant de tenter de retourner à l'appartement exigü dans lequel je crèche « À de...main, Alveen » que je lance, me redressant, le verre entre les doigts. Je fais quelques pas hésitants, mais juste avant de sortir, je prends d'un trait le scotch sur glace. Ça me brûle l'oesophage, ça fait un bien fou. Dehors, il fait encore jour, du moins, le soleil se couche. Je frissonne. Il fait froid, putain. Je serre mes bras sur ma poitrine, maudissant le simple t-shirt blanc et le jeans que je porte. Rien par-dessus, c'que je peux être conne...

    « Oh, ce qu'il est adorable » que je dis, me penchant pour attraper le minuscule chien qui saute dans mes bras. Lorsque je relève la tête - elle tourne, elle tourne ma tête - je vois un homme qui s'approche, le sourire tellement grand que je recule d'un pas. Il me dit qu'il est à vendre. Je regarde la petite boule de poil entre mes doigts, les yeux grands, tout petit, frêle, minuscule et fragile. J'ai l'impression de me voir moi, tremblant, frottant son museau dans mon cou « Combien? ». Il me donne un montant. J'hallucine. C'est tout de même une bonne partie de ce que j'ai gagné cette semaine - c'est un pur race, qu'il me précise - mais je suis conquise et déchirée. Je craque. J'lui sors mon argent, repose le chien sur le sol en m'adressant automatiquement à lui « Viens Sid ». Sid Vicious. C'est le dernier album que j'ai vendu ce matin. Le premier nom qui me vient à l'esprit qui déchire grave. Le cabot me suit, trottine à côté de moi. Je suis saoule et je viens de devenir la propriétaire d'une toute petite boule de poil. C'est le pied. C'était le pied, jusqu'à ce qu'il prenne la poudre d'escampette dans la foule. Je me mets à courir comme une folle, hystérique, pendant cinq minutes, à la recherche de Sid. Je m'arrête en voyant une tête frisée qui s'est penché pour caresser la tête de l'animal. En m'approchant, le saut périlleux que fait mon coeur dans ma poitrine me confirme ce que je savais « Mulder » que je murmure, m'arrêtant tout près. Je suis stupéfiée. Je suis sous le choc. J'en ai tellement rêvé souvent que maintenant que ça arrive, et malgré mes millions de scénarios inventés lorsque ce moment viendrait, je ne sais plus quoi dire, quoi faire, alors au moment où il redresse la tête, je fonce sur lui. On s'effondre sur le sol. En pleine rue passante. On a l'air complètement givrés. Je m'en fiche. C'est mon frère...
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