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 They tried to put numbers on life [n.]

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Davis Palladino

Davis Palladino


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citations : la belle était la bête.

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MessageSujet: They tried to put numbers on life [n.]   They tried to put numbers on life [n.] I_icon_minitimeMar 10 Aoû - 22:41

They tried to put numbers on life [n.] Sw9vs0

« Putain, Davis ! »

La voix de son partenaire avait résonné à ses oreilles, le tirant de l’obscurité obsédante et cotonneuse dans laquelle il était plongé. La lumière aveuglante, les cris, l’agitation lui firent l’effet d’un coup de poing dans le ventre tandis que la douleur fulgurante refaisait surface. La mâchoire d’acier de cette dernière ne semblait pas vouloir le lâcher et s’acharnait sur son entrejambe tel un loup affamé. Un goût de sang avait envahi sa gorge, lui rendant toute parole impossible. Les battements de son cœur remontaient jusque dans sa tête, l’hypnotisant. Incapable d’en supporter davantage, il avait alors clos les yeux mais n’avait pas pour autant pu s’extraire de la scène comme quelques instants auparavant. Il comprenait plus ou moins ce qui lui arrivait mais il n’avait pas la force, ni le courage d’y faire face. Il n’avait par ailleurs pas la tête à ça. Il n’y avait qu’une seule chose pour l’instant : la peine, la douleur, la terreur, la haine.

Il ne se souvenait pas grand-chose. Il avait dû tomber dans les pommes durant le trajet l’amenant à l’hôpital le plus proche. Il avait repris conscience pour la perdre à nouveau quelques instants plus tard à peine. Il avait eu le temps de sentir son corps secoué par les soubresauts du brancard dirigé en urgence et panique par les urgentistes. Une voix impérieuse avait résonné à ses oreilles tandis que des visages tendus avaient envahi son champ de vision. Il se débattait, tentant de retirer le masque à oxygène qu’on lui avait imposé. Il voulait parler mais une fois de plus, il ne put rien sortir tandis que le personnel soignant tentait de le rassurer et lui invectiver de rester. Il aurait souhaité réprimer le sourire qu’il ressentait à l’intérieur de lui. Où pensaient-ils qu’il puisse aller dans cet état ? Seulement, il n’avait la force de rien et il ne put que s’en remettre à leurs mains expertes. Tout reposait dans les leurs. Il les laissait faire et ne pouvait plus rien pour sa part.

« Les greffes ont bien pris. Il n’y a plus de purulence. Tout fonctionne normalement ? »

Les yeux sombres du jeune inspecteur se posèrent sur le chirurgien qui l’avait réparé après ce qui lui était arrivé. Installé confortablement dans un siège en cuir, ce dernier l’observait avec interrogation derrière son bureau en acajou. Davis se racla la gorge et se repositionna dans sa chaise. Un sourire oscilla légèrement sur son visage tandis qu’il hochait la tête en signe d’approbation. Il n’avait pas eu l’occasion d’utiliser cet outil avec quiconque mais au vu des draps souillés au matin, cela semblait fonctionner normalement, comme auparavant. Il n’y avait pas à dire, il avait effectué un travail formidable. De la même manière pour sa langue. Cette fille l’avait vraiment détruit.

« Bien. On se revoit dans trois mois alors. »
« Merci Docteur. »

Ils se levèrent et se serrèrent la main avant que le médecin ne l’enjoigne à sortir d’un geste se voulant amical mais ne parvenant pas à se défaire de cet air de supériorité que possède les hauts responsables sous prétexte d’un compte en banque bien garni, de la voiture de luxe et du diplôme encadré. Il se dirigea ensuite vers les ascenseurs et plutôt que d’appuyer sur le bouton du 5ème étage, il choisit celui du rez-de-chaussée. Dès que les portes s’ouvrirent, l’ambiance changea instantanément. Loin du calme et de l’ambiance confiné de l’étage de la chirurgie, la violence et le tumulte des urgences témoignaient d’une réalité dans laquelle Davis était plongé chaque jour qu’il lui était accordé. Il promena son regard sur la foule, cherchant clairement après quelqu’un. Il n’eut besoin que de quelques minutes et vint s’installer derrière lui tandis qu’il passait d’un patient à un autre.

« Ca te dérange si je trouve refuge ici pendant mon heure ? »

Plutôt crever que d’aller au 5ème et voir une psy, aussi sexy soit-elle.
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Neil Adamson

Neil Adamson


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MessageSujet: Re: They tried to put numbers on life [n.]   They tried to put numbers on life [n.] I_icon_minitimeSam 21 Aoû - 0:51

    C'était une journée de dingue. Une de plus dans la vie de Neil. Et pourtant, il allait falloir s'y habituer, parce que sa vie serait peuplée de ces moments affreusement chaotiques. C'était une idée à laquelle il s'était faite à l'époque. Avant que ne se produise l'incident. Rien que le fait d'y penser lui fit porter une main sur le ventre. Malgré la dose importante de médicaments anti-douleur qu'il prenait encore, il avait toujours la désagréable impression qu'on lui transperçait les chairs. Tout ça n'était bien sûr que psychologique, mais il ne parvenait pas à s'en débarrasser et s'allonger sur un divan n'arrangerait rien. Tout du moins, il n'était pas prêt à se livrer à quelqu'un de totalement étranger pour le moment, parce qu'il avait derrière lui un bagage émotionnel tellement lourd que ça lui prendrait des années, il en était sûr.

    Il détestait l'idée que maintenant, il lui fallait tout reprendre à zéro, ou presque. Après deux mois d'arrêt, le retour au travail avait été assez difficile, bien qu'il ait lui-même insisté pour reprendre. Tourner en rond chez lui n'arrangeait pas les choses. Mais il fallait se remettre dans cette ambiance fébrile, nerveuse, et s'habituer à nouveau à la mort. A laquelle il avait échappé de peu, il le savait bien. En tant que médecin, il ne comprenait même pas comment il avait fait pour ne pas succomber à ses blessures. Il avait été en arrêt cardiaque un long moment, et n'avait aucune séquelle cérébrale. Et maintenant, il était sur pied, exactement comme avant, à part les quelques longues cicatrices encore bandées qui ornaient désormais son ventre.

      «  Docteur Adamson, s'il vous plait. »

    La voix d'un interne le sortit de ses pensées et le rappela à ses devoirs de résident. Depuis son retour, il s'occupait principalement des difficultés des internes, comme avec celui-ci en l'occurrence qui avait du mal avec des sutures. Il soupira. Les titulaires le prenaient décidément pour un sucre s'il pensait qu'il n'était plus capable de gérer un cas tout seul. Il décida de ne pas rechigner et expliqua en détail la procédure à son élève avant d'aller faire les bilans de quelques patients. Il fallait bien avouer que la journée n'était pas passionnante aujourd'hui – et c'était tant mieux, ça ferait toujours ça de moins pour le score funeste de la mort.

    Il en était à une jeune qui attendait une appendicectomie quand une voix qu'il connaissait bien interrompit son manège. Il leva les yeux au ciel tant il était soulagé par cette apparition soudaine. Il se tourna vers Davis et lui adressa un sourire bienveillant.

      «  J'espère que tu plaisantes. Ca fait des heures qu'on me tanne pour que je prenne une pause et je m'obstine, ça les énerve. Ils vont t'être éternellement reconnaissant de me tirer de là. »

    Il retourna à sa patiente et termina le tout en quelques minutes, puis ferma le rideau et tripota son paquet de cigarette qui traînait toujours dans sa poche. Instinctivement, il prit le chemin de l'extérieur, sachant pertinemment que Davis le suivrait et adressa au passage un regard éloquent à Rose, qui manifesta son soulagement par un lourd soupir qui semblait lui avoir bloqué la respiration durant les dix dernières minutes.

    Le trajet fut relativement silencieux. Il fallait dire que Neil n'était pas un grand bavard et qu'il n'avait qu'une envie à l'instant, c'était de respirer un peu d'air frais. Une fois la porte poussée, l'atmosphère humide, mais assainissante lui fit un bien fou avant qu'il ne s'allume une clope qui s'empresserait de faire tout le travail inverse et saboter ses poumons. Il en proposa une à Davis, avant de s'accouder sur une barrière et de tirer une taffe. Il était en pleine contemplation des nuages lorsqu'il lâcha une phrase sans préambule.

      «  Tu sais pas qu'ils ont prévu de me faire témoigner au procès? »

    Il savait très bien qu'il s'était fait comprendre. Neil n'avait pas beaucoup d'amis, sans doute parce qu'il était exigeant, peut-être aussi parce qu'il ne sortait plus beaucoup depuis... Soit. Mais petit à petit, même s'il n'en faisait pas encore partie, Davis commençait à rentrer dans son cercle d'intimes. Sans doute parce qu'il avait l'impression qu'ils avaient des choses en commun, à savoir une agression par une détraquée mentale par exemple. Et Neil aimait la compagnie de l'inspecteur de police. Pas dans une optique d'auto-suffisance, à savoir qu'il lui avait « sauvé la vie » comme tout le monde le prétendait, mais parce que Davis n'était pas du genre à parler pour ne rien dire. Il écoutait, il répondait. Il ne faisait pas semblant, non plus. Et il était venu lui rendre visite pendant sa convalescence et ça, ça n'était pas rien.

    Alors, oui, il lui avait confié quelques petites choses sur lui, sans pour autant trop en dire. Notamment le fait qu'il avait cette étrange sensation d'être un miraculé. C'était quelque chose à laquelle il avait du mal à se faire. Il était médecin, il était rationnel et il savait qu'avec le sang qu'il avait perdu et le temps qu'il avait passé en arrêt cardiaque, il aurait dû y passer. Il se le répétait en boucle, sans aucune pause. C'était incompréhensible, mais il savait que Davis le comprenait un peu, au moins sur ce point.

      « Non, mais mec, tu te rends compte? Non seulement cette tarée m'a éclaté le ventre de part en part et en plus, maintenant, je dois aller au procès? Tout ça pour attester de son état de santé mentale? Non, sérieux... »

    Ca le rendait presque dingue. Il avait déjà du mal à se remettre de l'agression, cumulée à la rupture difficile qui lui avait fait perdre toute confiance en lui et en les femmes, et voilà qu'il devait affronter les autres, leurs regards compatissants, leur complaisance... Il n'en voulait pas. Il voulait juste retrouver une vie à peu près normale, si tant est que ce soit possible. La douleur dans son flanc se fit plus vive. Il tira une autre bouffée salvatrice.

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Davis Palladino

Davis Palladino


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MessageSujet: Re: They tried to put numbers on life [n.]   They tried to put numbers on life [n.] I_icon_minitimeMer 25 Aoû - 16:33

Davis n’était pas du genre à développer beaucoup d’amitiés viriles. Evidemment, il avait pas mal de contacts téléphoniques et plus encore de connaissances qui étaient ravies de le rencontrer en soirée, à l’occasion d’un match de football ou l’invitait à telle ou telle soirée. Mais de manière globale, il était exactement le genre de type qui n’allait pas vers les autres. C’était l’inverse qui se produisait et il s’en était toujours contenté. Il revoyait de temps à autres ses anciens camarades d’université. Il sortait boire un verre avec ses collègues de travail, histoire de décompresser. Il était de toutes les grosses soirées prévues dans les environs. Et souvent on se déchirait pour qu’il vienne à la sienne et non pas à une autre. Il était apprécié de tous et on s’accordait à dire que s’il était perclus de défaut, il était quasiment impossible de détester le jeune inspecteur de police. Même ses conquêtes d’un soir qu’il laissait seules au petit matin avec tout au plus un léger sourire était toujours ravies de le rencontrer de manière fortuite. Il n’inspirait jamais la rancœur, ou la haine. Toutefois, il s’était un peu plus renfermé sur lui-même depuis ce qu’il lui était arrivé. Il avait eu beau côtoyé la mort de manière habituelle et consente, une expérience comme celle qu’il avait vécue laissait des traces indélébiles dont il n’était pas encore parvenu à obtenir l’effacement. Rares étaient donc les personnes qu’il considérait comme suffisamment proches pour se tourner vers elle et engager une discussion fusse-t-elle banale. Neil en faisait partie.

Il ne savait par quel miracle mais Neil avait fait partie de l’équipe médicale qui l’avait sorti du bourbier dans lequel il s’était perdu lui seul. Il devait une fière chandelle à pas mal de monde cette nuit-là : son coéquipier qui était passé par hasard chez lui après une rupture sentimentale difficile, aux ambulanciers qui avaient fait un boulot formidable pour le maintenir en semi vie jusqu’à l’hôpital, mais surtout à Neil et son équipe qui n’avait jamais perdu espoir et qui l’avait fait sans doute revenir d’entre les morts alors que le jeune homme avait déjà baissé les bras à l’instant même où il avait compris à qui il avait affaire. Le rapprochement avec son urgentiste s’était fait d’autant plus naturellement que ce dernier avait lui-même fait l’objet d’une agression. Une femme une fois de plus. A la différence que ce dernier connaissait son identité et qu’elle avait pu être appréhendée, ne causant plus de mal autour d’elle-même. Ce n’était franchement pas le cas de la tueuse en série de Davis. Ce dernier faisait même un blocage et avait tout oublié de sa soirée et du visage de la meurtrière. Une blonde, c’était tout ce qu’il se remémorait.

Sentir l’air frais du dehors, loin de l’atmosphère aseptisée de l’hôpital lui fit un bien fou et colla à nouveau un léger sourire sur ses lèvres minces. Il observa le médecin s’accoler contre le mur avec presque un bonheur sans borne. Acceptant volontiers une cigarette, il fouilla dans la poche de son jean étroit son briquet aussi ridicule que peuvent l’être les solutions d’avant soirée quand on se découvre sans son zippo adoré. La bouffée de nicotine qui emplit ses poumons déversant lentement son petit poison insidieux dans ses veines lui fit autant de bien que le contact frileux du vent d’hiver sur ses cheveux moite collés dans sa nuque. Il écouta attentivement Neil et dans un silence agréable, expira une bouffée de fumée rendue plus importante encore par le froid environnant. Un froid qu’il avait du mal à ressentir malgré son léger manteau en jean gris. Il laissa tomber ingénument un peu de cendres aux alentours et ne se cacha pas d’observer les longues jambes fuselées d’une infirmière qui passait dans les environs et qui ne manqua pas de lui adresser un sourire se voulant timide mais terriblement enjôleur.

« C’est la procédure. C’est stupide mais c’est comme ça. Ils veulent connaître ta version de l’histoire. Fais gaffe aux propos de son avocat. Il ne va pas hésiter à accentuer son état mental justement. Psychiatrie de merde. »

Il donna un violent coup dans une pierre qui avait le malheur de traîner là. Il n’y avait rien de plus exaspérant pour la police que de parvenir à coffrer un dangereux criminel et de voir ce dernier simplement condamné à une hospitalisation d’office sous couvert d’une déficience ou maladie mentale. Nulle abolition du discernement ne pouvait constituer un refuge pour les actes abominables commis à l’encontre de son prochain et l’agresseur de Neil méritait la prison, pas l’hospitalisation d’office. Qu’arriverait-il par la suite si le médecin décidait que son patient était guéri ? Relâché, il pourrait recommencer son œuvre destructrice. Une fois gouté au sang, il était difficile de s’en passer. Au moins en prison, il ne pouvait faire de mal qu’à d’autres maux de la société. Et qu’arriverait-il si enfin on parvenait à attraper sa tueuse en série ? Suffirait-elle pour cette dernière de se réfugier derrière la déficience pour échapper à la sanction ?

« Au moins, tu pourras la regarder droit dans les yeux alors qu’elle se tiendra dans le box des accusés quand le juge prononcera sa condamnation. » Il prit une nouvelle bouffée de nicotine qu’il expira d’un air heureux. Heureux d’être en vie. Mais il n’avait qu’un but dans cette nouvelle existence qui était désormais la sienne : la retrouver et lui faire payer tout ce qu’elle avait fait subir à d’autres. « Mais ça reste une belle connerie quand même. Je ne serai pas contre la réintroduction de la vendetta. » Oui, elle l’avait durablement métamorphosé cette rencontre. Lui qui était si fier de faire partie de la police et de représenter l’ordre et le seul bras armé de la vengeance possible.

« T’as prévu quoi ce soir ? » Ils avaient besoin de se vider la tête et de penser à autre chose. Surtout Neil, cela ne pourrait que lui faire du bien que de sortir, se prendre une bonne cuite et surtout rencontrer une charmante demoiselle dont il n’aurait pas immédiatement besoin de connaître le prénom. Sans compter que cela permettrait à Davis d’observer les lieux alentours en quête de sa meurtrière afin de la coincer une bonne fois pour toute. S’il avait tout oublié d’elle, il sentait qu’il saurait quand il se retrouvera face à face. « Faut entretenir ses charmes auprès de la gente féminine. » Il lui adressa un clin d’œil. Ils se connaissaient un tant soit peu à force et le jeune inspecteur savait par là où pêchait le médecin. Il comprenait : il était passé par là. Mais lui avait appris qu’il y avait tant d’autres poissons dans l’océan.
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