TAWNY • don't you hear sincerity in my voice when I talk ?

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tawny antwon dwayne-scott
feat. josh beech

âge : 23 y-o. nationalité : anglaise profession : branleur professionnel, c'est un métier, si si j'vous jure. sans oublier que j'vis aux dépends de mes parents même si j'leur parle plus depuis que j'ai 16 ans, ça doit compter pour quelque chose, nan ? orientation sexuelle : bisexuel groupe : the alive have a life

no way to be

Je commence ma journée en tombant de mon lit, génial. C’est pas comme si ça m’était jamais arrivé, sauf que c’est foutrement chiant, parce que j’m’y attends pas et qu’après faut que j’trouve le courage d’me relever. Mon portable vibre quelque part parmi la pile de vêtements qui traîne plus loin, devant la porte d’entrée de ma chambre. Ma mère va encore gueuler, cette conne, mais j’en ai trop rien à foutre. Elle dit qu’on doit toujours ranger nos trucs au cas où des gens qu’on veut pas voir viendraient nous voir. Justement, si on veut pas les voir, pourquoi ils prennent la peine de se pointer ? C’est merdique de tenter de s’accommoder à la présence de gens dont on se tape royalement, comme les Baker. Quoi qu’il en soit, je grogne quelques jurons et étire mes bras pour me relever légèrement. Je rampe presque jusqu’à mon foutu portable qui ne s’arrête plus de vibrer et finis par le trouver. Trop tard, j’ai manqué l’appel. Too fucking bad, la personne rappellera. J’suis debout – woah, sérieux ? – et j’m’écrase sur mon lit, accrochant les rideaux qui s’étalent de tout leur long sur moi. « Bordel de merde… » J’entends des pas dans les escaliers. Aujourd’hui, c’est définitivement mon jour de chance… « Tawny, les Ba… » Elle se tait, bouche bée. Mes vêtements traînent, les rideaux se sont décrochés, alors le soleil se dirige tout droit vers elle. Être encore stone de la veille a ses avantages, ma mère a presque l’air d’un ange. Je dis bien presque… Elle me passe un savon, que je prends évidemment pas la peine d’écouter, et j’m’éclipse en douce pendant qu’elle descend en parler à mon père. J’suis dehors, j’respire le vent de la liberté, même si j’suis pas encore majeur. J’dévale les rues, en recherche d’une nouvelle conquête. J’ai envie d’une fille, cette fois. J’sais que y’a le neveu de Sassy Baker qui a des vues sur moi depuis qu’on s’est rencontrés quand j’ai réussi à trépasser en boîte. Il a 19 ans, beau, grand, brun, yeux bleus. Il me fait plus d’effet qu’il le devrait, mais sa cousine Nell a tapé encore plus fort lorsqu’il me l’a présenté. Dix-sept ans, parfaitement bien sculptée, châtaine, yeux verts… Ils ont le don d’être canon dans cette famille, vraiment. « So… tu fais quoi ce soir ? » Qu’elle me souffle à l’oreille, Nell. J’passe mon bras autour de son épaule, sentant ses cheveux odeur cerise planer dans l’air. « J’avais pensé te sauter, mais si t’as d’autres plans… » Elle fait une drôle de moue. Mon langage cru la choque encore parfois, mais j’lui ai dit qu’il fallait qu’elle s’y habitue parce que j’avais pas l’intention de changer. C’est maman connasse Baker qui va pas être contente si elle apprend que le ‘punk’ du quartier culbute à tords et à travers sa petite fille chérie. Je souris à cette pensée, me disant que dans exactement 10 minutes, j’serai complètement stone et que j’aurais encore moins à me soucier de tout ça.

Ça fait quatre ans que j'déménage sans arrêt dans des coins paumés de la ville parce que mes parents m'ont foutu dehors quand madame salope Baker a été chialé qu'elle m'avait surpris elle et Nell dans une position pas très saine dans sa chambre. C'est pas ma faute, bordel de merde, si c'est un bon coup et que j'peux tout simplement pas m'empêcher de lui foutre la main au cul chaque fois que j'ai envie de la voir nue... Ce qui se résume à : tout le temps. J’passe le temps que j’peux avec Nell et le reste, bah j’passe de boîte en boîte. J’ai 20 ans, du coup, j’suis légal et j’ai le droit de faire ce que bon me semble. Mais en fait, c’est qu’un chiffre, 20, parce que j’le faisais déjà sans être majeur et c’est la majeure raison qui m’a fait foutre dehors de chez moi. Antwon Dwayne a pas gobé le fait que Kathryn Scott ait foutu son seul et unique fils à la porte. Bon, assez parlé de mes parents, ma vie ne tourne pas autour d’eux, mais autour de ce que mon bas-ventre veut. Il veut tout, moi aussi. Ensemble, on fait des ravages, et ça fait quoi que les autres jugent ? Rien du tout… M’enfin, je pensais à l’instant que ça faisait quatre ans que j’me tapais Novalynn Baker et que j’arrêterais pas de si tôt. Elle est ma partenaire de crime et celle que je retrouve le soir quand j’suis épuisé de ma journée, dans mon lit – la plupart du temps – pour une partie chaude de câlins sauvages. Une sorte d’alter-égo, l’être qui me complète sans que j’le sache vraiment. Pas de sentiments ambigüs, thank God. J’y connais rien à ça, les sentiments, et honnêtement, c’pour les faibles. Pendant qu’on y est, j’crois que cousin Baker s’est toujours pas remis du fait que j’baise sa cousine et pas lui. Il l’a mal pris, son pauvre petit égo a souffert, mais c’pas mon problème. Y’a des tas d’mecs dans c’pays, il a l’embarras du choix. Peut-être que j’suis le meilleur, mais c’pas une raison pour me désirer autant, si ? Bon, faudrait que j’me concentre sur mon activité de la soirée. Soit : me trouver un mec. J’ai ma dose de fille avec Nell, et puis elle me ferait la peau si j’allais voir entre les jambes d’une autre. Elle a jamais vraiment compris mon orientation sexuelle… Moi non plus, mais j’imagine que c’est bi si j’veux les mecs et que quand j’me fais chier avec des bites j’vais chercher chez l’autre sexe. J’aime la diversité, plus de choix pour moi. C’est bien ça. Les gens le pigent pas, mais c’tant pis pour eux, ils sont cons, c’tout.

« Tu me plais… J’peux te baiser ? » Il se retourne presque brusquement, l’air faussement outré par les mots qui viennent de franchir le seuil de mes lèvres. J’arque un sourcil, laissant mon bras devant lui, le regardant droit dans les yeux, avant qu’il morde sa lèvre inférieure et boive son verre d’une traite. On reste là, à se fixer pendant plusieurs minutes. Je sais pas, il me déstabilise – c’est une première, y’a pas grand-monde qui me déstabilise – et j’aime le fait que j’aie peut-être trouvé un mec que j’vais avoir envie d’me taper plus qu’une fois avant d’le jeter. « Qu’est-ce qui te fait dire que tu sauras me satisfaire ? » J’souris furtivement avant de passer ma main dans mes cheveux et de m’approcher dangereusement de lui. « Mon sens de la répartie est infaillible. » Une semaine. Ça m’a pris une putain de foutue semaine avant qu’il craque. J’avais jamais fait tant d’efforts dans ma vie. Quand j’dis jamais, I fucking mean it. J’ai bossé comme un fou pour qu’il me donne l’accès à sa chambre… La chambre de l’appartement qu’il partage avec la chialeuse qui lui sert de jumelle. Va falloir que j’lui règle ses sautes d’humeur, à Schuyler. Elle fait chier, elle a aucun respect pour rien et par-dessus tout, elle me prend pour un mec de passage fucking random. Ça fonctionne pas comme ça avec moi, on me fout pas de côté juste parce qu’on peut. Je suis en charge, tout le temps, point. Bref, ce soir c’est boîte hétéro avec Nell. J’voulais lui faire plaisir en l’accompagnant et j’suis en grave manque de courbes féminines à reluquer et à toucher de manière furtive et subtile. Novalynn aime pas que j’touche aux autres filles, elle me pète de ces crises… après j’me retrouve à me faire bouder pendant une semaine entière et une semaine sans sexe avec elle c’est presque la mort, bordel. Sans vraiment savoir comment c’est arrivé, j’prends la main d’une fille quelconque et la fais monter sur le bar avec moi. On danse comme on devrait pas normalement danser et oh, tiens… la sœur de Darko. « Oh putain, ça, c'est grave ». Elle doit sûrement parler du fait de me croiser dans un bar hétéro. Qu’est-ce qu’on s’en tape… Pour moi c’plutôt normal, mais bon, faut croire que j’suis tombé sur une âme sensible. « Tu m'avais pas dis que tu t'appelais Schuyler? ». Elle me fout un coup sur le torse et je me marre, rien qu’à voir la tronche qu’elle tire après ma non-réaction. « Et toi, branleur, c'est ça? ». Je souris et serre mes mains sur ses cuisses, la rapprochant machinalement de moi. C’est un peu ma manière de déstabiliser les gens, et j’sais que ça fonctionne sur elle. « Ou Tawny. Comme tu veux. » « T'as un nom de gonzesse, branleur. Au fait, qu'est-ce que tu fous dans un bar d'hétéro à te plaquer contre moi ? » La réponse est simple. T’es canon, j’ai envie de toucher à une fille, t’as été la chanceuse sur qui mes envies sont tombées. « C'est pas parce que je me tape des mecs que j'ai pas envie de foutre ma main dans ta petite culotte. » Que je lâche en tant que coup de grâce. Ça l’apprendra à être trop curieuse. On finit nos retrouvailles dans les toilettes. J’crois l’avoir entendu tenter d’étouffer ses cris tellement de fois que j’les compte plus.

Nell m’a réveillé ce matin, me reprochant de trop dormir quand j’reviens de boîte. C’pas ma faute, j’ai besoin d’énergie pour la journée et surtout pour la soirée. « T’arrêtes quand d’me les casser ? C’toi qui m’a dit hier que t’étais en manque… Si t’en veux, faut m’foutre la paix et m’laisser reprendre des forces, t’sais… » Elle me fout un coup sur le torse et chiale qu’elle a mal ensuite. C’pas ma faute, j’lui ai rien demandé du tout. J’souris furtivement, me laissant faire la loque sur mon lit, ou le sien j’sais plus, et roulant ensuite dessous pour tenter de me lever. Mission réussie, j’suis sur elle avant, parce qu’en roulant je l’ai entraîné sous moi. J’fais des mouvements subtils de bassin rien que pour voir la gueule qu’elle va tirer et ça fonctionne parfaitement, elle perd déjà le contrôle. J’adore la mener par le bout du nez comme ça, surtout quand il s’agit de sexe. C’est la meilleure putain d’chose qui me soit arrivé, être un mec. J’me tape des gens qui disent que j’suis un pourri ou de Nell qui me répète sans arrêt que j’suis mauvais pour la santé mentale des gens. C’est plus mon problème du moment où ils me laissent faire parti d’leur vie. « T’es trop con merde, ça m’fait toujours autant halluciner. » J’souris de nouveau et me lève pour de bon. On est chez elle, ouais… J’brosse mes dents et entre sous la douche, où elle vient me rejoindre. « Mais tu peux pas t’passer de moi, toi-même tu le sais. » J’la plaque contre le mur et elle enroule ses jambes autour de ma taille. Elle frissonne parce le carrelage de la douche est froid, malgré la vapeur qui s’en échappe. J’entre en elle d’un coup sec et elle mordille ma lèvre inférieure. « T’es la meilleure amie qu’un mec pourrait jamais avoir. » Faut qu’elle prenne ça comme un compliment, étant donné que j’en fais vraiment pas souvent et que c’pas dans mes cordes de dire aux gens que j’les aime tout court. Mes parents y ont jamais eu droit, les gens avec qui j’m’entendais bien quand j’étais plus jeune non plus. Nell me dit aussi que j’lui dis jamais, mais elle sait que j’le pense. J’l’aurais jamais laissé aller si loin avec moi si c’était pas de l’amour – en tant qu’ami – que j’ressentais pour elle. Mes sentiments sont toujours sujet de discorde et honnêtement, rien à foutre. Quoi qu’il en soit, j’tente de pas trop la faire crier, les voisons vont encore nous menacer d’appeler les gens qui s’occupent de virer les colocataires trop bruyants. Je baise ma meilleure sous la douche avant même qu’il soit midi… j’aime ma vie, définitivement… « Faut que j’passe chez Darko. » « Tu le vois encore ? » Qu’elle me dit, les bras croisés et l’air nonchalant. « Sois pas jalouse, tu restes mon numéro un. » J’m’approche d’elle et dépose un baiser sur le coin de ses lèvres. J’me casse de son appart. Elle va sûrement me texter pour me donner les plans de la journée quand j’en aurais fini avec mon soi-disant futur copain. J’suis devant la porte et j’me permets d’entrer sans cogner. J’aime le fait que Darko me laisse faire ça, surtout parce que Schuyler arrête pas de râler que j’devrais faire comme tout le monde qui vient les voir. J’demande toujours qui voudrait venir la voir elle, et elle m’envoie chier. Je ris de sa gueule et quand on se retrouve en privé elle me fait payer en tentant d’me teaser. J’la fais taire en la prenant par en arrière, de manière à ce qu’elle étouffe ses gémissements dans l’oreiller ou qu’elle me fasse des marques sur la peau. Une vraie tigresse…

J’souris à cette pensée en déposant mon sac sur le sofa. « Darko… » J’entends des bruits de pas. C’pas Darko, c’est encore mieux… « Scully… » Elle me dévisage, les cheveux en bataille. Qu’est-ce qu’elle est canon comme ça, putain. J’garde mon sourire de branleur accroché aux lèvres. J’sais qu’elle va avoir envie d’m’envoyer balader, ou que j’m’en aille. Ça paraît dans l’attitude qu’elle dégage quand on est dans la même pièce. J’aime tellement les gens qui me rejettent quand j’ai envie d’eux. Ça me donne encore plus envie de m’immiscer et ça rend la situation pire. J’suis un emmerdeur, un vrai de vrai branleur et j’adore ça. « Bon matin, princesse. » Elle s’approche et tente d’me foutre une gifle, si je ne m’abuse, j’lui ai rien fait… pas encore. « Va chier, branleur. » « J’t’ai réveillé ? Oh, j’suis presque désolé… » Elle passe outre ma remarque et ouvre le garde-manger. J’m’approche rapidement et me colle derrière elle, de manière à ce qu’elle puisse sentir mon bas ventre sur son fessier. J’dégage ses cheveux de son cou et y dépose des baisers. Elle frémit et me repousse légèrement, marmonnant des jurons que j’prends pas la peine d’écouter. Pas besoin de paroles entre Schuyler et moi. Elle m’appelle branleur, j’l’appelle princesse. Quand on est seuls dans des coins sombres c’est explosif et ça me fait du bien, trop de bien. Nell serait pas contente de me savoir baiser une autre et elle commence à s’en douter… mais pour l’instant, c’est le moindre d’mes soucis. C’est Schuyler que j’veux, là, maintenant, tout de suite. Je la retourne et la pose sur le comptoir. J’me mets entre ses jambes et l’embrasse sur le haut de la poitrine et dans le cou. On devrait pas faire ça, parce que Darko risque de débarquer et qu’il pourrait m’dire qu’il veut plus me voir. Si c’est le cas, j’verrai plus sa sœur, et c’est un risque que j’peux pas prendre. J’suis une pute, j’ai besoin de trop de trucs en même temps, et j’devrais pas me soucier de plus pouvoir me taper Scully, mais c’est devenu une addiction trop rapidement et maintenant j’peux plus reculer, ni m’en passer. Je passe mes mains sur ses cuisses, retirant peu à peu sa petite culotte. J’détache ensuite mon jean et le laisse tomber… mon boxer suit et la petite culotte de Schuyler s’est perdue quelque part sur le plancher. J’enlève sa camisole et mon chandail et passe mes mains sur sa poitrine et son dos avant de la prendre par la taille et la rapprocher de moi. « Ça, princesse, c’est un truc dont tu pourras jamais te passer… » J’frôle ses lèvres des miennes et elle me répond un truc du genre. « T’es pas tant irrésistible, branleur. » J’souris contre ses lèvres et commence mes mouvements de vas-et-viens. Elle gémit puis finit par crier quand on est au point imminent de son premier orgasme…

Aujourd’hui, c’est le jour où Schuyler m’a dit que j’devais sortir de sa vie et de celle de Darko pour de bon. Aujourd’hui, c’est le jour où la fille à qui je devais pas développer une addiction mais que ça se soit produit malgré moi m’a fait comprendre que j’étais toxique et qu’elle ne pouvait plus de faire des saloperies dans l’ombre et dans le dos de son frère. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Ok, je le sais, mais si j’prends le temps d’y réfléchir, ça m’fera chier d’me rendre compte que j’aurais peut-être pu mieux contrôler tout ça. J’suis en contrôle, c’est moi qui suis en charge, tout le temps, mais plus là. Les semaines à suivre se sont déroulées ainsi : elle est partie, elle m’a abandonné. J’ai décidé d’me mettre avec Darko, parce que j’commençais à ressentir des trucs pour lui, mais putain, cette salope va me payer le fait de m’avoir laissé derrière. Évidemment, j’emmène Nell avec nous, parce que j’peux pas me passer d’elle, et aujourd’hui, c’est le jour où Schuyler se rendra compte que payback is a bitch, et que non, on ne met pas Tawny Dwayne-Scott de côté parce qu’on le peut, point.

under the skin

pseudo : MYMZ.
présence sur le forum : 4-5/7 jours.
où avez vous eu l'adresse du forum ? SCULLY la malsaine =D
mot de fin :

Han. C'est meugnon.
J'adore me lever le matin et voir des petits membres excités *out*
Je te souhaite la bienvenue parmi nous et je file te réserver Josh. Mais quel bon choix
Courage pour la fiche!

Ah et Schuyl, on est des gens braves ici... on ne se retient pas de violer autrui *sbaf*