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Extrait du journal d’Elena Rachel McPherson




Je suis née du ventre d'une période empoissonnée, apocalyptique. J'ai été battue, cassée et chassée des miens comme si je n'étais plus qu'une inconnue à leurs yeux. Mais je me suis élevé au-dessus de ça, haut au-dessus de ça et je vois un futur différent pour moi. Le jour où ce soit disant vaccin s'est propagé dans mes veines, j'ai souffert pendant des jours croyant que j'allais mourir. Et pourtant me voilà revenu de la mort, je ne suis plus la même. Je suis devenue l'une des leurs, ceux que j'évitais, on fait de moi, une tueuse. Je préférerais mourir que de devoir tuer la moindre personne, seulement j'ai essayé, j'ai maintes fois essayé. Sauter d'un immeuble, planter un couteau en plein coeur, me tirer dessus, mais rien. Je suis désormais immortelle. Je ne peux supporter cette vision, alors je me suis enfuie. Je lutte chaque jour contre la puissance qui me dicte de tuer un homme, une femme, ou de boire le sang d'un démon. Je lutte, seulement je suis faible, très faible. Peut être que c'est ça la solution, me laisser mourir en n'absorbant pas le sang d'un démon.

« Écoutez, je n'ai jamais voulu être un demi-dieu. Je n'y avais même pas songé une seule fois. Une vie de demi-dieu, c'est dangereux. C'est angoissant. Le plus souvent, ça se termine par une mort abominable et douloureuse. Mais si vous sentez quelque chose vous titiller en lisant ses lignes, il se peut que vous soyez des nôtres. Or, dés l'instant où vous le saurez, il ne leur faudra pas longtemps pour le percevoir, eux aussi, et se lancer à vos trousses.
Je vous aurai prévenu.
Puissent les dieux de l'Olympe veiller sur vous. »

Quelle est la chose la plus fréquente que font les Dieux dans les vieilles histoires ? Ils tombent amoureux de mortels et ont des enfants avec eux. Imaginez-vous qu'ils auraient changé leurs habitudes, ces derniers millénaires ? Vous êtes l'un d'entre eux, un sang-mêlé, un demi-dieu ou encore un héros, comme on dit. Vous êtes un de ces enfants, nés d'un amour volatile entre un être mortel et un olympien. On vous prête un destin unique, tragique, rempli d'aventures fantastiques et inimaginables amenant parfois à une gloire reconnue éternelle. Les Dieux sont là, partout et nulle part à la fois. Ils ont existé, existent encore et existeront certainement pendant encore longtemps. Le berceau de notre civilisation, la Grèce Antique, étroitement lié à nos Dieux, s'est déplacée au cours du temps là où se trouvait le cœur de l'Occident, là où il y avait le plus de dynamisme. L'Allemagne, la France, L'Italie, l'Espagne, puis l'Angleterre pendant longtemps. Et maintenant les États-Unis d'Amérique.

Nous sommes en 2010. La colonie des sang-mêlé est le lieu d'accueil de ces enfants aux capacités hors-normes, communément appelé des demi-dieux. Créé par les Dieux eux-mêmes, située dans le Détroit de Long Island près de New-York, la colonie forme les sang-mêlés afin de les préparer à leur destin héroïque. Êtes-vous prêt à affronter le futur ?

Fin du XVème siècle

La Chasse aux Sorcières fait rage en Europe. De nombreuses femmes ont été accusées de pratiquer la Sorcellerie ainsi que pactiser avec le Diable. De nombreux procès ont eu lieu, les condamnant au bûcher. La Sainte Eglise a cependant été bien aveugle dans sa Chasse pour « purifier » l'Europe. Elle ne s'est pas rendu compte que les Sorcières n'étaient pas les seules à être en rapport avec le Malin... Des Créatures, Vampires, Sorcières, Démons, dont l'existence a toujours été insoupçonnée cotoient les Humains chaque jour sans que ceux-ci ne le sachent. Le Vatican a créé un ordre, les Chevaliers de l'Ordre Saint, afin de protéger le commun des mortels. Agissant dans l'ombre, ses Chevaliers sont les seuls à être suffisamment aptes à traquer ces créatures de l'Enfer...

« Nous sommes sur terre depuis des temps immémoriaux mais pour vous, pauvres Mortels, nous ne sommes que légendes. Pourtant, nous sommes bien réels. Notre âme est damnée car nous l'avons vendue au Diable. »

Vampires, Loups-Garous, Démons. Des Êtres bannis par l'Eglise et Dieu qui ont toujours su être discrets afin de ne pas se voir traqués de la même manière que le sont les Sorcières. Des races qui traverseront le temps et connaitront bien des guerres. Leurs Clans s'aggrandiront à travers toutes les classes sociales...

XXIème siècle

Le temps de la Chasse aux Sorcières est révolu. Pourtant, elles n'ont pas entièrement disparues. Elles existent toujours mais leur nombre est faible. Les Vampires, les Lycans et autres Créatures de l'Enfer sont devenus bien plus nombreux qu'auparavant. Seulement, certains Nons-Morts entendent à ne plus rester dans l'ombre des humains.

« Nous avons tut notre existence et agit dans l'ombre durant des siècles. Il est temps pour nous, Vampires, de prendre la place qui nous revient. Au début des Ages, une côte, un oeil et le coeur du Vampire originel ont été enfermés dans trois coffrets puis cachés dans ce qui est aujourd'hui le Royaume-Uni. Le Vampire qui possèdera ses Reliques pourra dominer Humains et Fils de Satan. Tremblez, votre heure approche... »

Les Vampires laissent de plus en plus de traces sur leur passage. Ils n'ont plus peur de se cacher. Les Chevaliers de l'Ordre Saint, l'ordre créé par le Vatican, ont conscience du danger et ils ne sont pas les seuls. Lycans, Sorcières et Démons savent qu'ils devront s'unir s'ils veulent protéger leur Race. Certains Humains prennent également conscience de ces créatures qu'ils croyaient légende. L'Angleterre sombre peu à peu entre les mains des Fils de Satan.

La guerre ne fait que commencer...

NB: certains points du contexte viennent des films Van Helsing et BloodRaine mais nous ne reprenons ni les personnages ni les évènements.

Welcome to
Hogwarts

Souvenez vous lors de la bataille finale à Poudlard, Ron et Hermione devaient entrer dans la Chambre des Secrets, or comme chacun le sait, le seul moyen d’y pénétrer c'est de dire quelques mots en fourchelang … Ron l'a finalement fait sous les yeux ébahis d’Hermione. Il prétexta après coup d’avoir imiter Harry après l’avoir entendu parler le fourchelang une ou deux fois …

Le fourchelang c’est une histoire de famille et les seuls à pouvoir parler cette langue sont (mis à part Harry Potter et ses enfants) des descendants de la famille de Salazar Serpentard. Alors comment Ron a-t-il pu parler fourchelang ? La réponse est simple c’est un descendant des Serpentards …

Après la Bataille finale, Hermione n’a jamais osé parler de ce qui c’était passé dans la Chambre des Secrets et cette histoire, qui n’était pourtant pas anodine, sombra dans l’oubli.

Une vingtaine d’années plus tard, nous retrouvons nos héros sur le quai de la voie 9 ¾. Harry et Ginny sont avec leurs trois enfants, James Sirius, Albus Severus, et Lily Luna, ils attendent avec impatience l’arrivée de Ron et Hermione et de leurs deux enfants Rose et Hugo. C’est alors que Harry croise le regard de son vieil ennemi Drago Malefoy accompagné de sa femme Astoria et de son fils Scorpius. Drago fait un signe de tête à Harry en guise de bonjour, et Harry le lui rend. Hermione arrive à ce moment là et salue Harry et Ginny, Ron arrivent quelques secondes plus tard. Les enfants en âge d’aller ou d’entrer à Poudlard prennent le Poudlard Express laissant leurs parents et leurs frère et sœur, Hugo et Lily, sur le quai. L’entente entre les deux familles est complète, en tout cas pour le moment, jusqu’à ce que le lourd secret de famille refasse surface dans la famille Weasley…

2023, rien ne va plus au sein des différentes familles. Si les adultes n’ont rien changé à leurs relations et à leurs choix de vie, les enfants de la famille Weasley et les enfants de la famille Potter se tournent progressivement vers le mal. Crise d'adolescence ou réelle volonté de se démarquer? Seul l'avenir nous le dira.

Du côté du mal, autrement dit du côté des adeptes de Soren Mac Galoy descendante directe de Lord Voldemort, on essaye par tous les moyens de rallier les enfants de nos anciens héros de Poudlard. Quoi de plus intéressants que les enfants de ceux qui ont assassiné Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom? De leur côté, les membres de l'Ordre essayent tant bien que mal de contenir les attaques diverses des sorenmantors, mais la guerre risque de s'intensifier au rythme des sorts et des coups de baguettes magiques ...

Pour comprendre le présent, il faut revenir quelques années en arrière...

(c) Piichou - 2010
Tout droit réservé,
aucune copie complète
ou partielle ne sera tolérée

C'était une journée presque trop glaciale pour mettre le nez dehors. L'hiver s'était installé paisiblement et les gens marchaient d'un pas pressé dans les rues de Vancouver. Eros observait leurs allées retours de son banc favori, où il venait en général à l'heure du déjeuner. Son baladeur autour du cou, il écoutait une des chansons qu'il jugeait des plus emblématique.


« Love is a many splendored thing,
Love lifts us up where we belong,
All you need is love! »


Moulin Rouge... C'était sans doute une de ses plus grandes réussites en matière de films. A ce qu'il avait pu remarquer, le phénomène s'était étendu si rapidement auprès des jeunes filles que le succès avait dépassé toutes les attentes de la production. Quant à lui, il n'avait pas été surpris du résultat. Après tout, il y avait mis son petit grain alors, ça ne pouvait que fonctionner.

Il écouta Ewan Mc Gregor continuer son laïus sur l'amour quand une silhouette qui ne lui était pas inconnue vint s'assoir à côté de lui, attrapa sans détour un de ses écouteurs et prit le relai, chantant par dessus la voix de cette chère Nicole.


- Love is just a game.

Eros ne put s'empêcher de sourire avant d'éteindre l'appareil. Il planta son regard dans ses yeux bleus et la fixa longuement. Eris n'allait pas entacher sa bonne humeur, pas aujourd'hui.


- Tu peux bien raconter ce que tu veux, à la fin de la chanson, c'est moi qui gagne.
- Mais à la fin du film, mon cher...
- Comment peux-tu être aussi bornée et ne voir que ce qui te plait? C'est évident que ça n'est pas ça qui va stopper leur amour.
- Arrête un peu. Je suis sûre qu'une fois son bouquin fini, il ira voir ailleurs. Si tu veux, je finance la suite et on verra... Je suis sûre que Juliette serait ravie de l'écrire d'ailleurs.
- Je doute que tu obtiennes un succès aussi retentissant que le mien.
- Ne t'avance pas trop là-dessus, Eros. Le genre humain aime le drame, les trahisons et les coups en douce. C'est la base des relations humaines.

Elle passa sa main dans ses cheveux, croisa les jambes et fit une moue boudeuse, signe qu'elle s'ennuyait profondément. Eros ne lui fit pas le plaisir de lui tendre une perche et abandonna la partie, ce qui la contraria. D'habitude, il était plus bavard que ça.


- Comment va le marché de la carte de vœu ces temps ci?
- Sûrement mieux que celui de la bureautique.

Il fixa alors un couple un peu plus loin qui attendait le bus, la jeune femme lovée dans les bras de son amant. Une vision enchanteresse. Eris soupira de lassitude et leva les yeux au ciel. Un énorme car s'arrêta alors quelques minutes, laissant un flot de collégiens en descendre et une fois parti, Eros eut la surprise de constater que son heureux petit couple entrait désormais dans une phase de dispute étrangement violente.


- Pardon, je n'ai pas bien entendu, qu'est-ce que tu disais?
- Ce n'est pas comme si une dispute aboutissait forcément sur une rupture.

A ce moment précis, le pauvre jeune homme se prit une claque monumentale tandis que la jolie fiancée filait en direction du centre-ville. Les deux vieux amis l'observèrent, pestant contre elle et filant de l'autre côté. Eris fit alors entendre son petit rire cristallin.


- Dis-moi Eros, tu crois qu'une carte de vœu résoudrait ça? Laisse-moi réfléchir... « Chérie, ta claque me fit du bien. S'il te plait, reviens. » Qui sait? Ca pourrait marcher.
- Mais tu es douée dis-moi, et si on faisait une fusion?
- Dois-je te rappeler où la dernière fusion qui nous concernait nous a menés?

Eros ne releva pas. C'était inutile, il refusait une nouvelle fois de se battre contre un moulin à vent. C'était comme ça avec Eris, plus on alimentait son délire, plus il grossissait et dévastait tout sur son passage. A voir son petit sourire satisfait, elle était ravie d'avoir le dernier mot mais il s'en moquait bien. Il y avait bien longtemps qu'il avait abandonné toute notion de fierté quand il discutait avec elle.


- Tu sais Eris, toi et ton éternel cynisme, vous allez finir par agacer les gens. Il n'y a peut-être que ton propre frère Arès qui puisse te tolérer, et encore. Il y a moi aussi et c'est parce que je suis la bonté incarnée, et que je ne suis pas du genre à renier mon passé. Pas comme toi.
- Tu voudrais peut-être que je pleure?
- Il faudrait déjà savoir si tu es capable de ressentir de la peine. Ou de ressentir quoi que ce soit.
- Tu veux savoir si je t'aimais Eros? C'est ça qui t'importe?
- Non, ça ne m'intéresse plus...