LOST IN THE TIED ♦ Ehonoria

Messages : 10 Date d'inscription : 12/07/2010

© WILDBITTERNESS
Ehonoria Calamity Calloway
feat. Taylor Momsen

♠ âge :20 ans ♠ nationalité : Américaine ♠ profession (études) : Etudiante en Journalisme ♠ orientation sexuelle : Hétérosexuelle ♠ groupe : ♠ the deaths have a soul

no way to be

« CHAPITER ONE »

La neige avait cessé de tomber. Tout était blanc dans la ville de New-York. Les arbres étaient recouvert d’une fine pellicule de glace mêlée à de la neige. Les rues étaient blanches et glissantes, quand aux immeubles ils arboraient toujours leurs lignes épurées et grises, mais recouvert de neige en leurs angles. Ca avait quelque chose de féerique. Le décor aurait été parfait si, sous cette neige ne se cachait pas du verglas et si il ne faisait pas si froid. Tout le monde marchait comme un manchot. Avec précaution et inquiétude. Les routes étaient jaunes de taxis en tout genre. Enfin, seul quelques courageux avaient choisit d’affronter l’ambiance hivernale de ce mois de février et battaient le pavé. Ehonoria et ses parents faisaient partit de ceux là. A vrai dire, il n’allait pas vraiment quelque part, ils se promenaient justes. Le père et la mère tenaient fermement par la main leur petite fille. Eux aussi avaient peur de glisser, mais pas la petite. Elle avançait d’un pas confiant, presque gracieux. Elle n’avait pas peur de tomber. Il faut dire qu’elle pensait ressembler à une boule avec tous les pulls qu’on lui avait fait mettre. Elle traînait derrière elle ses parents, jouait à faire s’envoler la neige et à glisser sur le sol. Soudain, sortant d’un buisson enneigé, un écureuil fit son apparition. La petite fille le regarda quelques instant les yeux brillants. Puis, il partit. Elle le suivit. Ses parents ne purent rien faire pour retenir leur fille. Cette dernière courrait à en perdre haleine derrière l’animal. Elle chuta à de nombreuses reprises mais se relevait. Cette petite course l’amusait fortement. Surtout qu’elle savait qu’elle courrait vite. Elle tomba une dernière fois et lorsqu’elle se releva, la petite bête avait disparue de son champ de vision. Alors elle se rendit compte qu’elle était seule.

L’enveloppe de neige qui recouvrait la ville rendait les sons plus désuets. Tout semblait silencieux, calme. Pourtant, Ehonoria était sûr que ses parents la cherchaient et qu’ils criaient son nom. Mais elle n’entendait rien alors elle n’était plus si sûr. La panique la gagna jusqu’à lui couper le souffle. Elle eu très chaud dans ses vêtements. Trop chaud. Elle retira son manteau, son écharpe puis avança tout droit jusqu'à tomber au bord du lac de Central Park. Ses eaux étaient désormais gelées. Elle ne bougeait plus, immobilisé par la glace. Du haut de ses huit ans, Ehonoria se sentait petite et inutile, inefficace. Se fut l’écureuil qui la calma un peu. Elle venait de le repérer sur la couche de glace qui recouvrait le lac. C’était la preuve qu’elle n’avait pas courut pour rien. Sans plus réfléchir, elle mit un pied sur la glace. Elle avait pensé que se serait plus glissant, mais non. Alors elle s’avança vers l’animal qu’elle convoitait tant. Elle était de plus en plus éloigné du rivage quand enfin, elle entendit ses parents. Ils étaient là où elle fut il y a quelques instants. Oubliant sa quête de l’écureuil et surtout ressentant une immense joie, elle fit demi-tour et se mit à courir. Mais à peine avait-elle entamé ce mouvement qu’un craquement se fit entendre. L’instant d’après, Ehonoria sombrait dans les eaux sombres et tout aussi profondes du lac.

Elle ne se souvient plus trop se qu’il se passa ensuite. Elle sentit l’eau s’insinuer à travers ses vêtements pour mordre violemment sa peau. La froid la gagnait et semblait l’attirer vers le bas. Même lorsqu’elle tentait de remonter à la surface comme on lui avait apprit à la piscine, elle ne rencontrait qu’un épais mur de glace. L’air lui manquait. Tout tournait, bougeait… Elle épuisai sa force à battre des bras, cherchant une quelconque issue. Mais à huit ans, nous sommes faibles et la petite ne parvint pas à se débattre très longtemps. Très vite, elle lâcha prise. Elle coula lentement. Ses cheveux déjà longs formaient une sorte de halo autour de son visage. Elle ne pensait à rien. Absolument rien. Juste que tout cela était stupide. Le reste, ce ne fut que du noir. Un noir profond. Comme un trou dans lequel elle était tiré par les pieds et qui se rebouchait de lui même derrière son passage. Enfin, la lumière.

En fait, ce ne fut pas la lumière, c’était la neige, le blanc de cette matière qui l’aveugla. Ses paupières ne cessèrent de cligner pendant quelques secondes. Après quoi, elle ressentit la douleur et le froid. Un feu intense qui lui brûlait la gorge et le froid caractéristique de l’hiver. Elle cracha, toussa, manqua de s’étouffer. Elle se rendit compte que ce n’était que de l’eau qu’elle recrachait et non pas du sang voir ses poumons comme elle en avait l’impression. Ce fut enfin le moment où elle regarda autour d’elle. Sa mère pleurait et l’embrassait. Son père était haletant et la regardait avec inquiétude. Elle imagina alors ce qu’il s’était passé. La glace s’était rompue sous son poids. Elle était tombé dans l’eau et n’avait pas réussi à sortir à cause de la glace qui recouvrait le lac. Son père avait plongé et était venu la chercher au fond de l’eau. Il l’avait ranimé et maintenant elle était là. Survivante d’une noyade. Survivante de la mort.

« CHAPITER TWO »

Le soleil était haut dans le ciel. Ehonoria l’apercevait de la petite fenêtre. Elle était exténuée. Abattue. L’espoir l’avait abandonné la veille, quand cet homme l’avait embarqué dans sa voiture. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’il la suivait depuis sa sortie des cours. Elle avait laissé la voiture la filer jusqu'à la plus exiguë des rues, la plus éloigné du reste du monde aussi. Pourtant, elle s’était sentie observée, épiée. Mais elle avait mit ça sur le compte de la paranoïa. Elle ne pouvait s’en prendre qu’a elle même, encore une fois. Et voilà le résultat. Elle était prise au piège. Coincée dans une cave aux allures sordides. Comme toutes les caves en fait. Sauf que celle-ci était occupé par un simple matelas. Ehonoria ne pouvait regarder dans cette direction. Elle avait souffert dessus et le voir à même le sol a quelque centimètres l’écœurait. Il l’avait violé ! Pas le matelas bien sûr, mais cet homme. Cet inconnu d’une vingtaines d’année l’avait violé ! Il n’avait même pas utilisé de somnifères ou de drogues. Non. Il l’avait juste posé, pieds et mains liés, sur le matelas pour profiter d’elle. Il était entré en elle comme avec une bonne amie. Il n’avait pas prit la peine de lui bander les yeux. Il avait juste posé une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier. Elle ressentait encore la douleur entre ses jambes. Elle avait saigné lui semblait-il. Mais c’était la moindre de ses préoccupations. Elle voulait s’enfuir. Sortir de cet endroit confiné, de cette maison des enfer. S’éloigner du Diable qui l’avait écarté de son monde. La petite fenêtre de la pièce n’était pas assez grande pour qu’elle passe au travers et rejoigne la rue. Mais elle pouvait certainement briser le verre pour crier à l’aide. Elle n’avait que peut de temps. Son enfer s’était absenté. Elle avait entendue la porte s’ouvrir pour se refermer à l’étage et elle l’avait vu ses pieds fouler l’herbe verte qui s’étalait devant la maison. Elle avait mit déjà trop de temps à réfléchir. Elle avait tenté de défoncer la porte en haut des escaliers, mais elle n’avait réussi qu’a se claquer l’épaule. C’était sa dernière solution. Elle prit le premier objet lourd qu’elle trouva. Un cendrier. Elle s’éloigna quelque peut et le lança contre le carreau. Celui-ci se fendilla mais ne se brisa point. La peur, le stress, la déception. Tout cela secoua son frêle petit corps et elle se laissa tomber par terre. Le sanglot la prit à la gorge et envahi ses yeux. Elle n’en pouvait plus. Se battre encore une fois lui semblait impossible. Des clés se firent entendre en haut. Il était de retour. La porte de la cave s’ouvrit et il descendit les marches. Il était grand, il avait un charme indéniable et pourtant, c’était un monstre. Il s’arrêta au même niveau que le corps de Ehonoria. Il l’a souleva en la prenant par les cheveux. Il la maintient ainsi le temps de lui parler.
« On va faire un tour ma poupée ? »
Elle ne dit rien. Ne fit que pleurer en silence. Il l’emmena à l’étage et lui conseilla de ne rien faire de brusque. Il avait une arme qu’il récupéra et colla contre ses reins. Elle allait mourir, elle l’avait bien comprit désormais. Il la fit monter en voiture. Il refit les liens qu’il avait défait autour de ses chevilles et ses poignets. Il la mit côté passager et conduit longtemps. Elle tenta plusieurs fois d’ouvrir la portière pour sauter du véhicule. Mais après la première tentative il l’avait attaché au siège. Les larmes n’en finissait plus de couler le long de ses joues. La peur ne cessait de la ronger. La sensation oppressante l’empêcher de respirer à un rythme régulier. Son cœur battait à tout rompre et c’était le seul son qui lui était permit d’entendre. Il s’arrêta après deux ou trois heure de route. C’était un endroit abandonné. Désert. Pas un chat, même pas un oiseau ne se baladait ici. Donc pas de voiture. Juste des arbres, une barrière de sécurité. Il sortir de l’habitacle laisse le contacte puis alla ouvrir le coffre. Il en sortit un objet lourd qu’il posa sur la pédale d’accélération après avoir retiré le frein. Puis il laissa la voiture foncer vers les arbres, Ehonoria à bord. Un cri s’échappa de ses lèvre et fendit le silence qui régnait dans ce paysage naturel. La voiture rencontra un tronc. Tout l’avant fut défoncé instantanément. Puis, fragilisé par le choc, il tomba sur la voiture. A l’intérieur, la jeune femme avait depuis longtemps perdu connaissance.

On retrouva la voiture huit heures plus tard. On avait informé la police de la disparition de l’adolescente. Un voisin du violeur l’avait vu sortir et embarquer dans une voiture. Elle avait appelé la police qui avait fait tout son nécessaire pour retrouver le véhicule. C’était chose faite désormais. On avait retrouver l’engin dans une foret, l’avant défoncé, le toit inexistant et aplatit par un tronc d’arbre. A l’intérieur, une jeune femme en état catatonique. Ses cheveux blonds était colorés avec son sang. Il y en avait partout. Elle était passé au travers du pare brise puis était revenue à sa place en se coupant avec une branche d’arbre. Celle-ci avait traversée sa peau profondément. Personne n’aurait crut qu’elle respirait. Pourtant, un infime souffle s’échappait de ses lèvres. Les médecins l’avaient extrait de la et l’avait emmené d’urgence aux urgences. Durant le trajet, ils avaient dut la ranimé plus de cinq fois. Pourtant la jeune fille semblait s’accrocher à la vie. Comme si quelque chose l’y rattachait.

Quelques semaines plus tard, elle était sortit d’un coma. Quelques séquelles, mais elle avait survécue comme par miracle.

under the skin

♠ pseudo : Damned Soul
♠ présence sur le forum : 3/7 jours. mais vu qu'on est en vacances, c'est plutôt 6/7
♠ où avez vous eu l'adresse du forum ? Par Bazzart ♥
♠ mot de fin : Je suis amoureuse de votre contexte OO