Schuyler Brackenburies SCULLY ☮
Messages : 73 Date d'inscription : 12/07/2010 Age : 33 pseudo : Emmecie crédit : tumblr, livejournal & crocodile. citations : Avec un flingue entre les dents, on ne prononce pas les voyelles
no way to be ♠ âge du personnage: 23 ans ♠ activités: a laissé tomber la fac ♠ relations:
| Sujet: schuyler ☮ she loves the way you lie Lun 12 Juil - 18:37 | |
| © tumblrSCHUYLER SIENNA BRACKENBURIESfeat. Kristen Stewart âge : 21 ans nationalité : double, allemande & anglaise profession (études) : a laissé tomber la fac l'an dernier, travaille dans un magasin de musique orientation sexuelle : hétéro, du moins, elle le croit groupe : the alives have a life no way to be « Let's make this happen, girl you gonna show the world that something good can work and it can work for you... » que je crie, à m'en déchirer les poumons, alors que je fais le ménage de mon appartement « T'en a pas fini avec ta musique de merde? ». Je me retourne en rougissant, parce que je savais pas que mon frère avait ramené quelqu'un hier soir. J'habite en appartement avec mon frère. Qui a exactement le même âge que moi, et oui, c'est mon vrai frère. Mon jumeau. Darko « Oh parce que un mec avec un boxer des Simpsons peut me dire que j'écoute une saloperie?». J'oublie que je suis en short qui couvre à peine mes fesses, de toute façon, s'il a fini au pieu avec mon frère, ça me surprendrait beaucoup que ça lui pose un quelconque problème... alors pourquoi j'ai l'impression que son regard glisse sur mes jambes dont j'ai honte parce qu'elles ressemblent à des allumettes ? « T'es grave toi » qu'il me lance, passant la main dans ses cheveux. Je m'appuie sur mon balai, nonchalante « Nan, moi c'est Schuyler». Il m'adresse un sourire, puis pose ses fesses sur le canapé. Je croise les bras sur ma poitrine, tapant du pied « Y'a un problème? ». Il prend possession de l'espace comme ça, comme s'il était tout permis parce qu'il s'est tapé mon frère, et je devrais le laisser faire, la bouche en coeur? J'suis pas une Brakenburies pour rien. Je suis une calamité « T'a taillé une pipe à Darko, t'es pas son fiancé et je te dois rien. Dégage ». Il se lève enfin, et alors que je recommençais à chantonner, certaine qu'il disparaitrait dans un coup de vent, on change de chanson. C'est certainement le comble de l'horreur, le pire coup à me faire. Résonne Stairway to Heaven dans l'appartement. Quand je me retourne, il mord sa lèvre, soulève son arcade sourcilière et retourne dans la chambre de Darko. Je suis partager entre l'idée de débouler dans la chambre ou d'incendier la voiture stationnée en face de l'appartement. Finalement, je fais ni l'un, ni l'autre. Je fais que balancer le contenu de la litière de Sid et Nancy, nos deux chats, sur le pare-brise, tout en bas. Ça explose, ça salit tout. Je m'en lave les mains. Il avait qu'à pas faire le con. Je n'aime pas qu'on se moque de ma gueule. J'aime pas qu'on me dérange, surtout quand on est personne...
« Tu sors en boîte, Scully ? Tu nous laisses en plan, Fight Club et moi ? ». Je me promène en sous-vêtement devant lui sans aucun complexe. Ma mère a toujours trouvé que j'en faisais trop, et que même si mon frère jumeau était totalement et complètement aux hommes, ça ne pouvait pas être aisé de se trémousser en dévoilant trop de peau. Ma mère, notre mère, si à cheval sur les principes, quand il ne s'agit pas de coucher avec son courtier « Allez Mulder, c'est pas comme si t'allait pas écouter Brokeback Mountain pour la cent quarantième fois ». J'évite de justesse le truc qu'il me lance. Darko est bien loin d'être le genre de mecs que l'on croise en se disant qu'évidemment, il est homo. Loin de là. Du moins, pas au point d'écouter Queer as folk et de porter des chaussures vernies, en tout cas « J'aurais du t'étrangler dans l'utérus de maman ». Je me retourne, faussement outrée, posant mes mains sur mes hanches seyantes. Faudrait que je songe à avaler un truc « Je devrais cracher plus souvent dans tes céréales, Muldy ». Quand on était gosse, mon frère a décrété que mon prénom était trop complexe et imprononçable, alors il m'a surnommé Scully. Ça a terminé par faire de nous le duo légendaire Mulder & Scully. On passe souvent pour des dingues. On s'assume. On s'aime. On s'tombe sur les nerfs. On s'lance des noms pas possible, on ferait saigner le nez d'un pasteur « Ramène un 7.5/10, ce soir. Le dernier était horrible ». Je soupire, entre dans la salle de bain pour en sortir, quelques minutes - 3, pour être exacte - plus tard. Il me jauge du regard, puis sourit « Okay, il te faut AU MOINS un 8/10 maintenant ». Le short noir couvre à peine mes fesses. Le bustier noir semble faire apparaître une poitrine que je n'ai pas, en temps normal. Mes incontournables high heels noirs. J'entends un bruit de klaxon. Vienna « Te branle pas trop durant la scène de la tente, surtout... ».
« Putain Schuyl, quand t'es habillée en fille, tu en fais tourner, des têtes » que me lance ma copine. Je souris, je suis un peu défoncée - on s'est pris un comprimé d'ecsta - et je sirote un verre. Quand un mec me tend la main pour qu'on monte sur le bar, je dis même pas non. C'est quand je me retrouve en haut, deux mains posées juste sous mes fesses, mon bassin s'entrechoquant avec celui du garçon en question que je semble reprendre un peu mes esprits « Oh putain, ça, c'est grave ». Ça ne parait pas l'ébranler « Tu m'avais pas dis que tu t'appelais Schuyler? ». Je lui fous un coup sur le torse, à peine s'il semble le sentir. Je déteste me sentir faible « Et toi, branleur, c'est ça? ». Je sens ses mains qui se crispent - accessoirement, ce sont mes cuisses qui écopent - et il me rapproche de lui « Ou Tawny. Comme tu veux ». Je me marre de sa gueule « T'a un nom de gonzesse, branleur. Au fait, qu'est-ce que tu fous dans un bar d'hétéro à te plaquer contre moi ? ». Ses pouces remontent sous le tissu, frôlant mes fesses. J'entends Vienna siffler, du moins, je crois. Je suis sidérée parce qu'il me souffle à l'oreille « C'est pas parce que je me tape des mecs que j'ai pas envie de foutre ma main dans ta petite culotte ». Qui est pris qui croyait prendre. J'ouvre ma bouche, mais aucun son n'en sort. La musique est assommante, mais la réplique de Tawny est pire. Je suis sonnée. Tellement qu'il prend possession de mes lèvres et que je ne me défends pas. Lorsque j'émerge, c'est pour lui répondre. Il saute en bas du comptoir, m'invite à le suivre. J'atteris dans ses bras, il soulève mes jambes pour les placer autour de son bassin, et m'embrasse de nouveau. À en perdre haleine. À en perdre le nord. À - décidément - en perdre la raison, parce qu'il m'entraîne dans les WC des filles et s'enferme dans une cabine « Ça t'arrive souvent de baiser les soeurs de tes conquêtes, branleur ». Il redresse la tête, quittant mon cou, j'arque mon dos parce que le mur est glacial. Sa main glisse de ma nuque jusqu'au bas de mon échine et il sourit « Pas spécialement ». Mon ongle fait son chemin le long de son torse, contournant son nombril. Sa respiration est irrégulière, son diaphragme se soulève et s'affaisse beaucoup trop vite « De t'envoyer en l'air dans des WC pourri avec du Basshunter qui te perce les tympans? ». Il mord ma lèvre inférieure. Je lâche un léger gémissement, alors qu'il colle son torse contre moi « Un peu plus souvent ». Il presse ses lèvres contre les miennes, et comme je tentais de dire un truc, il pose sa paume sur mon visage pour m'en empêcher « Ça t'arrive de te la fermer ». Incapable de parler, je hoche négativement la tête, souriant sous ses doigts « Laisse moi t'apprendre comment faire, du moins, jusqu'à ce que tu puisses plus t'empêcher de crier à quel point c'est bon... ».
« C'est terminé, Tawny » que je lance, en remettant mon t-shirt, alors qu'on vient de s'envoyer en l'air dans sa voiture « Tu déconnes Schuyler ». Je détourne la tête, croise son regard, on ne peut plus sérieuse « Non, ramène-moi à la maison, et fous-le-camp. Pas de petite-vite avec Darko. Tu fous le camp de notre vie, que ce soit Darko ou moi ». Je n'en peux plus de mentir à mon frère. Je ne lui ai jamais caché quoi que ce soit. De toute ma vie, j'ai jamais eu de secrets pour mon frère, et voilà que depuis trois mois, je me tape le premier mec dont il semble pour de vrai entiché. Pas amoureux, mais qu'il revoit plus d'une fois, c'est-à-dire deux jours/semaine. Entre une séance de baise avec Darko, il se trouve un petit trou et un endroit crade où on peut aller faire ça, lui et moi. On en a fait tellement, cabine d'essayage, un lit de bronzage, sur la banquette-arrière de son cousin alors que le cousin en question conduisait, et non, c'était pas une limousine « C'est n'importe quoi. Tu sais aussi bien que moi que tu peux pas t'en passer ». Non, quand t'es dans les parages, Tawny, j'peux pas faire autrement que d'avoir envie de t'arracher ton t-shirt. Quand t'es loin, c'la culpabilité et la honte qui m'assaille. Ça, et un drôle de sentiment au fond de mes entrailles. Je frissonne « Tu veux parier, t'es pas irrésistible, branleur ». Ça lui cloue le bec. Jusqu'à ce qu'il se mette en tête de presser ses lèvres contre les miennes, avec violence, passion, et désespoir, j'en suis pratiquement certaine « Ramène-moi maintenant, que je file sous la douche et que je puisse dormir l'esprit en paix, pour une première fois depuis trois mois. T'avise pas de me suivre, et je rigole pas. Compris? ».
Il a disparu sept jours. Je commençais à émerger. Ça allait même mieux en cours. Jusqu'à un matin où mon frère m'écrabouille, alors que je dors encore. Pardon, je DORMAIS encore « Scully, c'est officiel ». Je suis bredouille, à l'envers, j'ai passé une nuit avec Vienna qui tentait de me faire passer mon coup de blues. Pas moyen. C'est pas la dépression qui me guette, c'est pire. Mes hormones. Connerie « Hum? ». Il me secoue un peu. J'en ai presque le mal de mer « T'es lourd Muldy. De quoi, bon dieu, tu peux bien parler? ». Il secoue la tête, comme si c'était évident « Tawny et moi, paresseuse. Du moins presque. Depuis hier ». Et c'est ainsi que je reçus simultanément une douche froide et un piano sur la tête. « Lâche ça, non mais t'es malade! ». Il peut pas m'avoir fait ce coup-là. Pas après ce que je lui ai dis. Pas avec ce que je ressens quand j'le vois « JE T'AVAIS DIS DE TE TENIR LOIN, BRANLEUR. JE T'AVAIIIIIIIIS DIS DE FOUTRE LE CAMP ». Y'a des larmes qui perlent dans mes yeux. Je m'en fous. Heureusement que Darko est en cours « C'est Darko qui est venu me voir, je lui manquais ». Je vais le tuer. Je vais... non, rien. J'peux rien faire sans faire mal à Darko. J'peux pas lui apprendre pour nous. J'peux pas lui expliquer que c'est le pire enfoiré de la Terre sans expliquer la vérité. Je me vois, la bouche en coeur " Muldy, mon chou, je me suis tapé ton premier àpeuprès-vrai petit ami ". Non « Si t'es pas foutu de te tenir loin, c'est moi qui va foutre le camp » « Tu rigoles là? ». Je redresse la tête, courroucée, déterminée, chiante et insupportable, fidèle à moi-même « Ça t'apprendra peut-être que tu peux pas tout avoir indéfiniment. T'es pas le roi du monde, Tawny, sors la tête de ton cul ». Le lendemain, je louais un appartement à Edimbourg, loin de Londres. L'Écosse. Ma grand-mère maternelle venait de là. J'ai laissé tomber l'université. Je bosse pour un disquaire. J'ignorais, cependant, à quel point c'est fort, le Destin. Le Destin, et puis l'amour fraternel... . under the skin pseudo : présence sur le forum : 5/7 jours. où avez vous eu l'adresse du forum ? bazzart, évidemment mot de fin : je crève la dalle
Dernière édition par Schuyler Brackenburies le Mar 13 Juil - 6:36, édité 4 fois | |
|